“ Ils ont porté le poids de l’illusion” est un second tome d’un recueil de poésie qui est semblable à un miroir dans lequel tu peux regarder et me voir telle que je suis. C’est facile à dire “ça va” alors qu’au fond de nous, on a juste besoin de se confier à quelqu’un. C’est de cette illusion que je parle. Ce recueil est vraiment comme une mise à nu de ma part, ce fut très compliqué. Il y a des textes dont l’inspiration vient directement de mon ressenti, de mon vécu (je vous laisserai les trouver.), tandis que d’autres viennent directement de discussions, d’observations simplement. Ah, comme c’est difficile, de trouver des perles rares, qui ne nous voient pas comme de simples spectateurs dans leur vie. Se dévoiler, défaire les croyances que nous avons de nous-même, aller au-delà de ce que nous pensons.

Extrait

Trempé

Trempé ma plume dans l’encre de mes larmes, pour que tu puisses mieux comprendre ta tristesse,
Trempé ma plume dans l’encre de mon amour, pour que tu puisses savoir que tu es l’une de ses plus belles définitions,
Trempé ma plume dans l’encre de mes joies, car toi aussi, tu es le rayon de soleil de toutes mes saisons.
Trempé ma plume dans l’encre de mes bruits, que tu puisses entendre chacun de tes maux quand tu me lis.

Trempé ma plume dans l’encre de mes victoires pour que tu puisses savoir que tu portes le même sourire que moi,
Trempé ma plume dans l’encre de mon passé, pour que tu puisses comprendre pourquoi tu me ressembles comme ça,
Trempé ma plume dans l’encre de mes blessures pour que tu puisses prendre conscience que guérir est la meilleure des solutions pour avancer.

Trempé ma plume dans l’encre de mes silences, pour comprendre que toi aussi, tu vas en avoir besoin.
Trempé ma plume dans l’encre de mes émotions, pour comprendre ce que tu ressens là.
Trempé ma plume dans l’encre de la distance, mais semble-t-il que j’écris avec ce qui a vibré en moi, avec ce que je ne comprends pas, avec tout ce que je suis.

C’est pour cela que, chaque fois que je dépose ma plume sur une feuille.
Tu comprends tes ressentis, tu laisses ton cœur battre sans sa prison derrière les barrières que tu t’es construite.
Une larme qui rattrape une autre, tu baisses les armes, toi qui ne le fais pas devant les autres.