La femme au masque d’or est un roman qui explore les chemins escarpés de l’identité, du secret et de la liberté intérieure. À travers le destin

d’une femme contrainte de dissimuler son véritable visage, il questionne la place que l’on nous impose et celle que l’on choisit, au prix parfois du silence, du mensonge ou de la solitude.
Ce récit mêle mystère, quête d’émancipation et héritage familial dans un décor où le passé et le présent se répondent, où les masques que l’on porte finissent toujours par se fissurer.
Son originalité réside dans le souffle poétique qui traverse l’histoire, dans la façon dont il tisse l’intime et l’universel, et dans ce regard porté sur les femmes qui, de l’ombre, cherchent à exister pleinement.
Ce roman s’adresse à celles et ceux qui aiment les récits d’âme et de courage, les lecteurs sensibles aux personnages complexes et aux atmosphères enveloppantes. Il puise son inspiration dans les grandes figurent féminines oubliées de l’Histoire, dans les contes voilés de mystère et dans le désir profond de briser les chaînes invisibles.
Participer à sa création, c’est soutenir une voix qui questionne l’apparence, le silence et la liberté, et c’est contribuer à faire émerger au grand jour…derrière le masque.

« Anne-Laure croisait le fer avec son maître d’armes. Sous les voûtes silencieuses de la salle d’entraînement, le fracas des épées résonnait, tranchant l’air lourd et étouffant. Ses mouvements étaient précis, ses gestes fermes, mais derrière chaque coup, une flamme plus vive brûlait, une révolte intime contre un monde qui ne lui laissait d’autre choix que le masque.
La sueur perlait sur son front, mais Anne-Laure ne cédait rien. Depuis des années, elle vivait sous cette identité de Léonard, son défunt frère. Un homme qu’elle n’était pas, mais qu’elle devait devenir pour sauver l’honneur et la lignée familiale. Elle s’était entraînée durement, avait enduré le poids du masque noir qui cachait son véritable visage, non par choix, mais par nécessité.
Pourtant, au fil du temps, ce masque était devenu plus qu’une simple protection : il était le symbole de sa lutte, de son féminisme silencieux, de sa quête pour une liberté qu’on lui refusait en tant que femme, de sa propre quête d’identité.
Elle avait dû apprendre à manier l’épée aussi bien que les hommes, à chevaucher avec la même assurance, à prendre sa place dans un monde façonné pour eux. Mais sous la cuirasse et les apparences trompeuses, une femme éprise de justice, de désir et de liberté bouillonnait.
C’était la rébellion d’une vie, celle d’une femme qui se battait pour son propre droit à exister, à aimer librement. Et au cœur de cette lutte intérieure, une autre vérité l’attendait : l’amour, inespéré, imprévu, pour une femme qui bouleverserait tout. »