La femme aux cicatrices – Survivante de l’inceste

Entre 9 et 11 ans, j’ai été victime d’inceste et de prostitution infantile par le père de ma mère. Après avoir écrit en 2018 mon premier livre « Des larmes dans les yeux et un monstre par la main » consacré à mon enfance détruite et à ma vie de jeune femme perturbée, j’ai écrit « dans la foulée » mon second livre autobiographique pour décrire les séquelles à long terme sur la jeune victime devenue adulte, épouse, puis mère de famille recomposée, et nombreuse…
Après avoir écrit ces deux livres, j’ai fondé une association Loi 1901 à but non lucratif : « SOS VIOLENFANCE. Prévention de l’inceste et de la pédocriminalité » afin de contribuer au combat contre les pédocriminels, incestueux ou non.
En participant au financement de ce livre les contributeurs participeront non seulement à la naissance d’un livre à thème, mais également à la protection de l’enfance en danger.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition, votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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4 Contributeurs
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Projet abouti !

Ce livre est consacré aux séquelles qui poursuivent, toute sa vie durant, une ancienne victime d’inceste et de pédocriminalité : périodes dépressives, tentatives de suicide, frigidité, cauchemars fréquents, boulimie/anorexie, amnésies, propension à se croire toujours coupable et responsable de tout, sans oublier l’impact du déni maternel toujours existant, et surtout le rejet des enfants face à une mère « dérangeante »…
Malgré des réussites professionnelles (professeur ; journaliste ; rédactrice en chef de deux revues professionnelles), de belles rencontres avec des personnalités passionnantes, malgré une union heureuse avec son mari depuis 1980, union ponctuée toutefois de nombreux problèmes « hors couple », l’ancienne victime est très souvent rattrapée par son douloureux passé.
Une originalité du livre réside dans la très longue période couverte, depuis 1980 jusqu’à nos jours, ce qui permet d’évoquer les diverses phases de la vie de l’ancienne petite victime : mariage, naissance, deuils proches, éducation des enfants, vacances, voyages professionnels, séjours volontaires en clinique psychiatrique, départs des enfants, phases très souvent accompagnées de retours/refuges vers un moment passé heureux sous forme d’amnésies protectrices afin de fuir une forte contrariété présente. Un chapitre entier a été écrit à la main lors d’une longue amnésie, et a été reproduit tel quel après une introduction explicative.

« À Paris, en décembre 1995…
Le jour de ma sortie de la clinique psychiatrique, Julien vint me chercher avant 16 heures. Il y avait une bagarre à mon étage. Un dément tentait de prendre la fuite, une paire de ciseaux lui servait d’arme. J’étais terrifiée. Heureusement, un surveillant mit rapidement fin à sa cavale, et on lui fit réintégrer sa chambre. La directrice nous fit vertement remarquer que j’étais très loin d’être guérie. Elle me remit en haussant les épaules tout ce que l’on m’avait saisi à mon arrivée. Lorsqu’enfin nous quittâmes les lieux, je chancelais de fatigue. J’étais épuisée ! Ma fille Alexandra n’était pas encore rentrée du collège, et j’en soupirai d’aise. J’allais avoir le temps de prendre une douche, de me changer et de me réapproprier mon espace. Nos retrouvailles furent sans surprise. Ma fille me parla de ses amis, de ses petits soucis d’ado, je ne lui parlai pas de moi. Mais qu’importait. Elle était convaincue que j’étais allée me faire désintoxiquer. Pour elle, je n’étais qu’une alcoolique… Que j’étais heureuse d’être à nouveau chez moi, et d’y retrouver mes somnifères adorés ! Cette nuit-là, j’allais enfin dormir sans crainte. Aucun hurlement ne se ferait entendre, et Julien me serrerait dans ses bras. La vie reprit son cours. Je me remis à chercher un emploi, mais sans succès. Je bricolais, c’était bien loin de me convenir. À l’été 1996, nous prîmes quelques jours de vacances à Majorque. Hélas, j’y ai connu un autre drame dont j’ai minimisé les conséquences psychologiques, du moins sur le moment. Nous étions en vacances à l’hôtel, et faisions de longues promenades en voiture sur des routes quasiment impraticables. Nous étions sans cesse bringuebalés ! Il faisait une température très élevée, nous étions au mois d’août, et notre voiture n’était pas climatisée… Un jour de grande randonnée, je fus prise de violentes douleurs dans l’abdomen. Julien me déposa devant un bar, et je me ruai aux toilettes. Je perdais beaucoup de sang. Je réalisai soudain que j’étais enceinte et que je venais de faire une fausse couche ! Je rêvais d’avoir un troisième enfant, persuadée qu’il m’apporterait le bonheur d’être enfin une maman heureuse. Je venais de perdre tout espoir de voir ce souhait se réaliser, et par ma faute, hélas. J’avais fait fi de mes nausées matinales, j’avais fait trop de voiture pour une femme enceinte de quelques semaines. Mais voilà, j’ignorais que la nature m’avait accordé la chance d’être à nouveau mère ! La gynécologue de l’Hôpital Son Dureta de Palma de Majorque me confirma cette triste nouvelle. J’avais perdu mon bébé, et n’en aurais plus d’autres. Julien ne comprit pas ma détresse, il ne souhaitait plus être père. Une fois de plus, je chavirai dans la dépression… »

  • Le budget souhaité

    Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre soutien me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.