La mélancolie des incurables

J’ai mené une carrière de journaliste ponctuée de parenthèses artistiques. Parolier et interprète, j’ai enregistré trois CD de chanson française. Auteur de plusieurs ouvrages, je signe notamment les Grandes Affaires Criminelles du Nivernais en 2 tomes. Chroniqueur radio, j’anime un feuilleton littéraire et musical hebdomadaire sur RCF. À présent, je me consacre à l’écriture de romans.

Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

Crédit photo ci-contre : Philippe Imbert, Crédit photo ci-dessous : Emma Lou Clos-Dhugues
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La mélancolie des incurables
Mémoires de l’homme au sang froid

Dans La mélancolie des incurables, j’ai choisi de faire bouger les lignes et de bousculer les codes habituels. Je ne voulais écrire ni un polar ni un thriller, mais un pur roman noir. C’est-à-dire l’histoire d’un assassin atypique (une sorte d’anti serial-killer) cousue d’intrigues en apparence ordinaires mais aussi glauques que décalées. À travers des personnages subversifs et toujours borderline. Parce que : « Les gens normaux n’existent pas. Il n’y a que des fous et des incurables ».
Aujourd’hui j’ai besoin de vos soutiens pour faire vivre ce beau monde et donner une chance à mon roman. Je m’en remets à vous : réservez ici votre exemplaire… dédicacé et avant-première !

Un homme se raconte. Explique comment il a passé son existence à tuer sans jamais se faire démasquer. Agissant au hasard, à l’instinct, sans mobile ni mode opératoire. Parce que « prendre une vie » fait partie de ses besoins vitaux comme manger, dormir ou s’accoupler. Son sang est froid et son cerveau pragmatique. Individu animal mais social, il n’a pas conscience du Bien et du Mal. Notion dont il se fout éperdument. Mais si notre homme traverse le temps sans aucun sentiment, il n’est pas tout à fait dénué d’émois.
Ce roman noir dépeint l’histoire d’un tueur atypique, que ponctuent ses meurtres gratuits, mais aussi la vie de ceux qui l’entourent. Une galerie de personnages bancals. Souvent cruels, vulgaires ou malsains, parfois attachants… ils sont de la race des gens dits normaux. L’un d’eux, couvant – sans doute – une folie qui n’a d’égale que la sienne.

Un roman aussi glacial que son tueur, un récit subversif et troublant, un dénouement stupéfiant, un livre dont on ne sort pas indemne.
QUAND VOUS SAUREZ… NE RACONTEZ PAS LA FIN !


EXTRAIT
(Chapitre 8 : En revenant de La Renardière)

« Je conduisais en plein milieu de la voie. Pied au plancher. Tous phares éteints. Musique à fond. Un truc des Doors je crois. Très vite je n’écoutais plus. Et tant pis si, à vouloir m’approprier furieusement une vie arrachée à l’improviste, je devais risquer la mienne. Peu m’importait. Ma vie, entre nous soit dit, a toujours été accessoire. Je voulais qu’en face, un inconnu me découvre au dernier moment. Qu’il n’ait qu’une fraction de seconde pour réagir. Lui interdire tout autre choix. Je fonçais, négociant les vitesses comme un forcené, frôlant en alternance le flanc de la roche et la profondeur. Le trou, vorace, béant, comme une plaie de la nature. Une démangeaison me brûlait sous les cuisses. Je m’élançai, pris d’une envie irrépressible de me confronter au convoi du hasard. Au point que mes yeux froncés devinaient à peine la route. Mais il fallait que j’aille au bout. Que je crève ou que je tue quelqu’un. Alors seulement pourrais-je reprendre un souffle normal. Et dans mon protocole de fatalité, c’était décrété : je ne freinerai pas. Quoi qu’il advienne. […]
Quand soudain je vis poindre une lumière.
[…] Mon pied écrasa la pédale d’accélérateur. Mes mains se crispèrent autour du volant. J’aurais voulu les incruster. Le halo jaune n’en finissait plus de s’élargir. Tout à coup les formes du décor réapparurent. Ne pas dévier. Ne pas freiner. L’auréole allait m’absorber. C’était pour bientôt. Oui, quelqu’un arrivait, pleins phares. Après le prochain virage il serait sur moi, je serai sur lui. Il fallait tenir. Surtout ne pas se déporter. C’est alors que l’éclairage, dans une immense dilatation, sembla m’engloutir. Je hurlais. J’eus le temps d’apercevoir une découpe. Un capot. Un pare-brise. Il y eut un bruit tonitruant. Je crus plonger dans le fracas. Puis plus rien.
Le noir. À nouveau le néant. Le cercle de feu s’était volatilisé. Retour au silence. Le mien. Celui des Doors. Je gueulais. La nuit me suivait dans le rétroviseur. Que lui laissai-je ; que laissai-je derrière moi… Je ne voyais qu’elle. Je beuglais plus fort. Je fonçais, fonçais encore. J’allais attendre d’atteindre la voie rapide pour rallumer mes phares, et l’approche de la bretelle autoroutière pour redescendre dans la limitation de vitesse réglementaire. Dans quelques minutes je serai une auto aussi banale que banalisée, circulant parmi des milliers d’autres. Anonyme et obéissante. Je roulais, j’étais en nage. Plus vivant que jamais. Le ventre vidé, enfin. L’esprit comblé. Accompli. Ressourcé de la vie d’autrui. »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.