La Remontée du Fleuve lointain

L’auteur a vécu et travaillé dans de nombreux pays. Il a, notamment, vécu plusieurs années en Guyane ; il a aussi lu et entendu. Olivier Esnault est géographe de formation.

Il vous propose d’être acteur de la naissance de son livre en l’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus son livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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La Remontée du Fleuve lointain raconte d’abord le contact entre les Indiens d’Amazonie et les Blancs, l’asservissement des Noirs en Guyane et la disparition des marranes du Brésil pendant le siècle des Lumières. La Remontée du Fleuve lointain relate ensuite des récits de bagnards le long du Maroni au siècle suivant. Mais La Remontée du Fleuve lointain est surtout l’histoire de la rencontre ambiguë de Yuma, Matthieu et Tiago.

Tous trois sont captifs des logiques brutales des communautés auxquelles ils appartiennent, pourtant, la nécessité de survivre, l’étrangeté du désir et le partage des dangers dans la grande forêt les rapprocheront et les feront se révéler à eux-mêmes. Cette Remontée est enfin un hommage à ce texte ineffable, Le Bateau ivre d’Arthur Rimbaud, qui a heurté d’incroyables Florides et vu fermenter les marais énormes.

Extrait

« Matthieu ferma les yeux, sentant le fil de la lame entamer sa peau quand un cri aigu comme un huissement de faucon retentit et arrêta la main de l’Indien. Une très jeune femme approcha. Sa peau n’était pas cuivrée comme celle des Ouaïana mais noire. Des plumes beiges pointaient dans ses cheveux crépus. Elle posa ses lèvres sur le menton de Matthieu, les fit glisser le long de son nez puis de son front. C’était comme un baiser d’oiseau montant avec lenteur. Le vieil homme la regarda sans intervenir puis lui dit quelques mots. La jeune femme émit quelques sifflements furieux en hochant la tête vers une épaule. Tiago supposa que l’Indienne noire était muette. Le vieil homme, sans consulter ses frères d’armes, coupa alors les liens des prisonniers et tendit sa main pour leur désigner la direction du fleuve en répétant un mot que Tiago connaissait : kanawa, kanawa ! pirogue ! pirogue ! »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.