L’amour avec un grand Elle est un livre où l’amour se trouve là où on ne l’attend pas forcément, quand les scénarios classiques ne fonctionnent pas et que cela mène à chercher le bonheur ailleurs ou autrement.

Dans ce livre, on suit un bout de chemin de la vie d’une jeune femme nommée Ambre. Elle y raconte son quotidien, ses rêveries, ses prises de conscience et ses moments de doute.

Tout part de « Flo », un collègue de travail qui s’occupe des réparations dans la crèche, mais qui est vite devenu le brun un peu mystérieux qui accapare les pensées d’Ambre. D’abord obnubilée par ses fantasmes, Ambre décide ensuite de se défaire de ses rêveries pour affronter la réalité telle qu’elle est. Au fil de l’histoire, des rencontres, des moments de partage avec sa famille et son ami d’enfance, ainsi que de quelques mésaventures, elle finit par prendre de l’assurance et commence à vivre la vie qu’elle aimerait.  Sa plus grande aventure sera de trouver comment trouver de la magie dans le « rien ». C’est ainsi qu’Ambre va apprendre à se reconquérir.

Extrait

« J’avais envie de penser à autre chose qu’au travail. Mon corps me faisait ressentir mon manque d’exercice. Je me sentais essoufflée et molle. Je savais ce dont j’avais besoin : prendre soin de moi. Ainsi, je signai le début d’un premier pacte avec moi-même pour faire au moins une chose pour moi par jour. Je souhaitais prendre soin de mon réservoir de vitalité afin de veiller à être au meilleur de moi-même autant que je le pouvais sans que cela ne devienne une contrainte.

Ce soir-là, je me fis couler un bon bain chaud, me mis une musique douce d’ambiance et allumai quelques bougies par ci par là, mon royaume de détente était prêt à m’accueillir et c’est avec solennité que j’entreposai mon derrière sur le fond de la baignoire. Et là, je me sentis tout simplement bien. L’eau chaude m’apaisait. Je me relaxai quelques minutes sans penser à rien avant de commencer à jouer avec l’eau et à me retrouver comme une gosse de cinq ans qui jouerait dans son bain, je rigolais toute seule. Personne n’était là pour me juger.

Le lendemain matin, je commençai à dix heure et demie. Comme prise dans un engrenage qui nourrissait ma détermination à prendre soin moi, je me levai aux aurores pour aller marcher au petit matin. J’adorais ce moment de la journée, tout est calme, le soleil commençait à peine à chauffer, tout autour de moi semblait se réveiller lentement mais sûrement. Des mélodies aussi légères que joyeuses se jouaient dans ma tête. Le plaisir d’être tout simplement. Cela résonnait en moi avec les sensations que j’avais vécues lors de la promenade avec Adeline et ses amis du club. Tout me semblait vrai, authentique, harmonieux… Je respirais profondément et souriais de bien-être. Je partis au travail avec l’impression d’avoir déjà vécu une journée.

Comme j’étais moins obsédée par Flo, il fallait bien que quelque chose finisse par se passer pour le réinsérer dans mon flot de pensées quotidien. Ainsi, je passais tranquillement devant Lionel et Flo qui étaient venus réparer la barrière donnant accès sur le jardin. Je les saluai de façon formelle sans trop m’y étendre, quand Flo en décida autrement ».