Laurette, une femme libérée…

Retraité, j’ai pris mon temps pour écrire cette histoire qui s’inspire des femmes remarquables que j’ai rencontrées sur mon chemin. Je l’ai transposée dans la première moitié du vingtièmement siècle, à une époque ou vouloir être « une femme libérée » n‘était possible que pour un très petit nombre.
Mon roman n’est pas un roman à message. Mon objectif est de vous faire passer un bon moment avec Laurette, héroïne et narratrice de ce roman peuplé de personnages qui vont se révéler pendant cette période trouble de notre histoire.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Dans cette fiction, qui n’est pas un roman historique, les aventures des personnages et l’intrigue se déroulent dans le département du Nord, de la fin de la première guerre mondiale jusqu’à la libération de LILLE en 1944.
Dans leur jeunesse, Laurette et ses amies veulent se libérer de la condition féminine de l’époque. Elles terminent brillamment leurs études supérieures. En 1939, la guerre est déclarée, la ville de Lille est occupée. Suite à de nombreuses rencontres, Laurette va vivre des aventures à multiples rebondissements. Elle devra faire des choix qui seront guidés par sa volonté de rester une « femme libérée ».

Résumé

Laurette est née en 1914 à Leffrinckoucke, près de Dunkerque. Elle est la seule fille d’une fratrie de six enfants. En 1918, son père rentre du front, elle est témoin des dures conditions de la femme de la campagne. Dans cette famille nombreuse, Laurette trouve sa place entre l’amour de ses parents et de ses frères. Avec ses deux amies : Élisabeth et Marie-Pierre, elles décident de ne pas avoir la même vie que celle des femmes qui les entourent. Grâce aux encouragements de leur institutrice, Laurette et Élisabeth suivent des études supérieures à Lille.
Diplômée, grâce à sa maîtrise de l’anglais et de l’allemand, Laurette trouve un emploi à la hauteur de ses ambitions.

En 1939, la guerre éclate, Lille est occupé. Les circonstances amènent Laurette à devenir la secrétaire trilingue du général gouverneur militaire de la ville de Lille.
Pendant ces années d’occupation, Laurette fait de nouvelles rencontres. Malgré le contexte et les nombreuses embûches qui se dressent sur son chemin, Laurette a plus que jamais l’ambition d’être une femme libérée.

Extrait

Le surlendemain, je me présente à la kommandantur à l’heure indiquée et montre mon billet au planton qui m’accompagne devant l’officier d’ordonnance à qui je remets mon invitation.
Il s’absente un court instant et me fait entrer dans l’immense bureau du gouverneur.
 — Bonjour, Mademoiselle ADRIANSEN, asseyez-vous, je vous prie.
 — Bonjour, Monsieur, que puis-je pour vous ?
 — Mademoiselle, j’ai été très impressionné lors de notre réunion par la qualité de votre allemand. Notre Führer tient à rapprocher la Flandre, les Pays-Bas et la Belgique pour créer une grande Flandre Germanophone. Pour mettre en œuvre ce projet, j’ai besoin de collaborateurs qui maîtrisent l’allemand, le français et l’anglais, ce dernier étant souvent pratiqué par les Néerlandais.
En conséquence, il me plairait que vous soyez ma secrétaire. Je me suis renseigné sur vos antécédents. Vous venez de la campagne flamande, vos parents sont d’honnêtes paysans. Votre parcours scolaire n’a pas dû être facile. Très vite, vous vous êtes montrée très efficace dans votre travail et j’ai pu le vérifier récemment.
Si vous acceptez, vous serez placée directement sous mon autorité, votre bureau sera relié au mien, mon chauffeur sera à votre disposition pour vos déplacements, vous déjeunerez avec les officiers.
Bien sûr, ce travail nécessite une parfaite discrétion et je ne pourrai tolérer aucune faute à cet égard.
Vous serez rémunérée et je vous offrirai le double de votre salaire actuel.
En l’écoutant, je pense à mon patron, à mes amis, à mes parents. Ce travail implique une réelle collaboration avec l’ennemi. Que va penser mon père ?
Ma première idée est de refuser. Je ne peux pas collaborer avec l’ennemi, je ne me sens pas capable de supporter le regard des autres et de mes proches. Comment puis-je être une collaboratrice du gouverneur, chef des occupants, alors que mon père a fait la Grande Guerre que mon frère Julien est parti rejoindre de Gaulle ? Et que vont penser Élisabeth et mon frère avec qui je cohabite ?
Serais-je capable de travailler dans cet environnement hostile ? Serais-je capable de dissimuler mon aversion pour ces militaires, rigides serviteurs d’Hitler ? Serais-je capable de côtoyer des officiers SS ?
Si je refuse, quelles seront les conséquences pour mon patron ? Mes proches risquent d’être surveillés de près par la Gestapo. Je sais que Paul a des amis qu’il n’a jamais voulu me présenter. Élisabeth se montre aussi parfois très discrète sur des soins réalisés hors de l’hôpital…
 — Monsieur, votre proposition est très flatteuse, mais vous n’êtes pas sans savoir que certains de mes compatriotes vont me juger comme une collaboratrice avec l’ennemi et me faire courir des risques. Je suis française, et vous occupez mon pays.
 — Mademoiselle ADRIANSEN, j’apprécie votre franchise et je comprends vos craintes, mais nous sommes en guerre. Bientôt, la Flandre fera partie de la grande Allemagne, vous êtes promise à un bel avenir.
Pour votre protection, vous savez que nous traquons tous les terroristes qui veulent nous empêcher de créer des liens durables avec la population qui, dans sa grande majorité, nous accepte et collabore. Je vous garantis que vous et vos proches ne serez pas inquiétés.
 — Est-ce que vous m’accordez un délai de réflexion ?
 — Oui, bien sûr, mais pas trop long, j’ai vraiment besoin d’une secrétaire trilingue.
 — Il faut que j’en parle à mon patron qui est directement concerné par ma décision.
 — Si vous acceptez ce poste, vous pouvez dire à votre patron que je saurai lui en être reconnaissant.
Je quitte son bureau, son officier d’ordonnance me salue et m’accompagne jusqu’à la sortie. Le soir, j’ai très peu mangé, très peu parlé, mon esprit était occupé par ce dilemme qui m’a torturée toute la nuit.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.