Le Circuit Silencieux est un thriller technologique où la frontière entre l’humain et la machine vacille. Il explore les dérives d’un monde ultra-connecté à travers l’histoire d’Elvis, un homme ordinaire dont la vie bascule après une chute en montagne. Doté d’un pouvoir unique sur les systèmes numériques, il devient une cible pour une organisation secrète, Silicium Noir, prête à tout pour exploiter son don. L’originalité du roman réside dans son mélange de science-fiction, de mystère et de réflexion sur l’impact de la technologie sur notre identité. Inspiré des univers de Black Mirror, de Neuromancer ou encore des thrillers cybernétiques de Philip K. Dick, il s’adresse aux amateurs de récits haletants, où suspense et philosophie s’entrelacent. Participer à sa création, c’est soutenir une histoire qui interroge notre rapport au numérique et à l’intelligence artificielle. Une fiction immersive et visionnaire, pour ceux qui aiment les récits qui questionnent autant qu’ils captivent.

Extrait du livre :

Le souffle court d’Elvis résonnait dans l’obscurité compacte, amplifié par l’écho sourd des parois invisibles qui l’enveloppaient. Chaque inspiration semblait aspirer l’air d’un vide oppressant, chargé d’humidité et de silence. Il ouvrit les yeux, mais rien ne changea. Pas un rai de lumière ne venait percer les ténèbres dans lesquelles il baignait. Ses paupières étaient inutiles, comme si elles n’avaient jamais existé. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale lorsqu’il réalisa qu’il ne savait pas où il se trouvait.
Il bougea un bras, lentement, douloureusement. Le sol sous sa paume était froid, rugueux, comme du granit fracturé. Il tenta de lever l’autre bras, mais une vive douleur dans son épaule le força à grincer des dents. Instinctivement, il ramena ses mains vers lui, explorant son propre corps, vérifiant qu’il était encore entier. Ses vêtements étaient humides, imprégnés d’une terre poisseuse. Un goût métallique emplissait sa bouche, et il cracha un filet de salive épaisse qui s’écrasa avec un bruit écœurant sur le sol.
Il tenta de se redresser. Ses muscles protestèrent, mais il parvint à se hisser sur ses genoux. Le mouvement libéra une bouffée de vertige, comme si son cerveau flottait dans son crâne. Il resta immobile, à tâtons dans les ténèbres, les mains agrippant le sol comme pour s’assurer qu’il ne disparaîtrait pas sous lui.
— Où… suis-je ? murmura-t-il, la gorge sèche, comme s’il testait sa voix pour la première fois.
Aucune réponse. Le silence était dense, lourd, presque vivant. Seul le goutte-à-goutte lointain d’une source inconnue brisait cette chape étouffante.