Le thème principal de mon livre est la résilience et le dépassement de soi. Autour de ces thèmes gravitent d’autres sujets comme l’amour, les choix de vie et le fait de pouvoir avancer et évoluer au quotidien en ce sens.
Je pense que dans cette romance, beaucoup de lecteurs et de lectrices pourraient se reconnaître : par une expérience similaire ou bien même par la difficulté à laquelle la vie nous confronte au quotidien dans les décisions et les choix que l’on doit constamment faire.
J’ai à cœur que les lecteurs puissent y voir une forme de remède ou de message d’espoir, et c’est pour cela que j’espère voir mon projet mené à terme.
A travers le personnage de Charlie, une jeune fille forte et attachante, j’aspire à donner de l’amour à toutes les personnes qui doutent d’elles et de la vie qu’elles mènent, parfois avec difficulté. Car même si ce n’est pas un long fleuve tranquille,
Elle mérite d’être vécue. Bien que les non-dits et les expériences douloureuses laissent des traces, il est toujours possible de se relever.
« Le Cri du Silence » s’adresse à tous les lecteurs qui s’ouvriront au sujet : adolescents, jeunes adultes et adultes.

Extrait

Charlie lâcha un soupir en bouclant la valise qu’elle tenait à portée de main. Tout y était, ou presque. Elle avait réussi à récupérer la plupart de ses affaires, vidé la moitié de la penderie avec quelques bricoles qui lui appartenait et qu’elle souhaitait emporter.
La jeune fille jeta un œil autour d’elle, silencieuse. Se retrouver seule entre ces quatre murs qu’elle connaissait depuis plusieurs années maintenant lui procurait une drôle de sensation. Un sentiment désagréable, empli de nostalgie et de tristesse.
L’appartement d’Alexander lui manquerait.
Sur la commode de la chambre, se tenait un cadre ou figurait une photo d’Alex et elle, lors de leur excursion au grand lac salé, l’année dernière. Ils semblaient heureux, tous les deux. Alex la tenait par la taille et arborait le sourire charmeur qui l’avait fait fondre, et Charlie tirait la langue. Cette photo était magnifique, c’était celle qu’elle préférait. Charlie sentait les larmes monter et secoua la tête comme pour échapper à ce chagrin. Elle devait rester focus : sa sœur et sa mère l’attendaient en bas, sur le départ pour la Californie. Charlie avait fait en sorte de se rendre chez Alexander pendant son absence. Elle savait que ce week-end, il était de déplacement dans le sud de l’Utah. Elle était donc sûre de ne pas le croiser. Charlie attrapa non sans difficulté la valise chargée à bloc et se rendit dans le salon, s’assurant qu’elle ne laissait rien dont elle pourrait avoir besoin. Le salon…il lui manquerait, lui aussi. Toujours lumineux quelle que soit la période de l’année, Alex l’avait parfaitement aménagé pour en faire un petit cocon où tous deux adoraient y passer du temps les week-ends pluvieux, accompagnés d’un plaid et d’un chocolat chaud. Et cette odeur… L’odeur du bois des meubles flambant neufs achetés l’année dernière, pendant les soldes d’hiver.
Il était temps de partir. Charlie déposa le double de clé sur le meuble de l’entrée, et s’apprêta à ouvrir la porte, quand tout à coup, la poignée de porte émit un grincement familier en s’ouvrant prudemment.
Charlie resta figée, incapable de bouger le moindre petit doigt.
Devant elle, Alex fit tomber ses clés de surprise.
Il n’était pas censé être là, pas maintenant.