Notre projet de livre explore le thème fascinant de l’interaction entre le hasard et le destin à travers l’histoire d’un deuil et d’une famille sur cinq générations. Ce qui rend notre ouvrage original, c’est la combinaison des expertises de ses autrices : une médium et une sophrothérapeute. Ensemble, elles proposent une analyse astucieuse et accessible des concepts complexes tels que le transgénérationnel, les synchronicités, les schémas répétitifs, le karma et la psycho-généalogie, tout en intégrant des éléments de numérologie.

Nous invitons les lecteurs à participer à la création de ce livre, car chacun possède une histoire unique et des réflexions personnelles sur le lien entre le hasard et le destin. Ce livre s’adresse à un large public, qu’il s’agisse de ceux en quête de sens face aux épreuves de la vie, ou bien ceux désireux de mieux comprendre les dynamiques familiales qui les influencent. Nos inspirations proviennent des sages ancêtres qui ont laissé des traces de leur sagesse dans nos vies, et notre aspiration est de susciter une prise de conscience collective sur notre pouvoir d’intervention dans notre propre histoire. Avec ce livre, nous espérons encourager chacun à voir le « hasard » comme un clin d’œil du destin, et à réaliser qu’en fin de compte, c’est nous qui avons le pouvoir de façonner notre chemin.

Que pensez-vous du lien entre le hasard et le destin ?

Extraits

Notre objectif est de vous offrir, en toute simplicité et humilité, des histoires de vie, des outils de réflexion, des lectures, ainsi que des expériences professionnelles vécues ou apprises sur notre chemin. Nous n’avons aucune prétention d’être des experts, mais simplement le plaisir de partager et de transmettre.

Une fois n’est pas coutume ! Les faits relatés ci-dessous témoignent d’un moment de vie. Comme par hasard, les récurrences d’incendies dans la vie de ma famille furent telles que je serais encore une fois victime d’une répétition générationnelle. Comme par hasard, Lucie m’avait parlé deux jours avant des incendies récurrents de la famille et…
De retour sur mon canapé, je fus sortie de mes pensées par une lueur orangée se reflétant dans la cage d’escalier. Je me lève et me dirige vers notre chambre d’où proviennent ces lueurs, et là, l’horreur ! Le feu, les flammes sortant de ma chambre, sont déjà sur le palier. Je redescends l’escalier quatre à quatre, et dans le choc, j’ai oublié le numéro de téléphone des pompiers. Les pompiers prennent mon appel, enregistrent l’adresse de l’intervention et la personne au bout du fil nous ordonne de sortir immédiatement de la maison. Olivier est choqué et me dit :
« Chérie, on va tout perdre, c’est horrible, tout brûle, on perd tout ! »

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Souvent, le nom de famille prend tout son sens dans la vie de celui qui le porte. Il convient d’y prêter attention, car le hasard n’existe pas ! De plus, en remontant dans la généalogie de Berthe sur dix générations, on découvre que tous ses ancêtres étaient normands, fiers et conquérants.

Continuons à explorer les liens générationnels en nous intéressant à mon grand-père maternel, fils d’une famille nombreuse algérienne, né à Rhira, près de Constantine. Mon arrière-grand-mère, prénommée Houria, était berbère et née à Oujda, au Maroc. Comme par hasard, un hasard qui n’existe pas, il existe une synchronicité familiale avec mon père, né au Maroc. Houria provenait d’une grande famille de riches bergers marocains et fut mariée par convenance familiale à un homme nommé Mohammed, également issu d’une riche famille de bergers algériens. Évidemment, on notera qu’il s’agissait de troupeaux de moutons.

Mon arrière-grand-père, Mohammed, d’origine kabyle, et mon arrière-grand-mère, Houria, berbère, eurent neuf enfants. Je sais que Mohammed n’eut qu’une seule femme, Houria. Ces deux-là s’aimaient d’un amour pur et sincère. La vie les a réunis, et il semble que le karma fait bien les choses. À l’époque au Maghreb, les mariages étaient souvent arrangés entre grandes tribus familiales. Mon grand-père, Mohammed, était l’aîné des fils, portant le même prénom que son père. Il quitta l’Algérie en désobéissant à son père, car il refusait d’épouser la femme choisie par sa famille. Son souhait était de vivre un mariage d’amour, à l’image de ses parents, Mohammed et Houria, et non un mariage arrangé sous la pression familiale. Je sais très peu de choses sur ma famille maghrébine, mais je porte en moi les gènes de mes ancêtres. Le sang ne peut mentir.
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