Les pires dates Tinder est un recueil de témoignages véridiques glanés sur Internet et les réseaux sociaux, retraçant des rendez-vous amoureux qui ont tourné au vinaigre. Ce livre s’inscrit dans une démarche à la fois sociologique et divertissante : il questionne les codes des relations modernes tout en offrant un moment de lecture drôle et décomplexé. À travers ces anecdotes souvent croustillantes, on découvre les attentes, les malentendus et les maladresses qui rythment la rencontre en ligne. L’originalité du projet réside dans la sincérité des récits et dans l’analyse implicite des comportements contemporains.

Il s’adresse à un large public : curieux, amateurs d’histoires vraies, utilisateurs d’applis de dating, ou tout simplement ceux qui aiment rire des aléas de la vie. Soutenir ce livre, c’est participer à un projet qui explore avec humour et lucidité les dessous de la drague 2.0.

Extrait

Date n°12 : « Mes parents sont pas là ! »

Premier rendez-vous Tinder. Son visage était assez moyen, pas désagréable mais sans plus. Par contre, son corps était absolument irréprochable. Un vrai chef-d’œuvre, un physique sculpté comme un rêve. Elle était clairement une adepte assidue de la salle de sport, et ça se voyait dans chaque courbe : un cul impressionnant, parfaitement galbé, des seins fermes et généreusement proportionnés, qui auraient fait fondre n’importe quel homme. Une semaine après, elle m’invite chez elle en me disant « Mes parents sont pas là ! » comme pour me signaler que j’étais exactement là où il fallait être. Je me rends chez elle, et là, elle se présente vêtue d’une manière très suggestive, prête à se donner sans réserve. On monte dans sa chambre, je lui enlève son haut, et je me retrouve face à deux seins énormes, parfaitement fermes, avec des tétons à en perdre la tête. Mais juste au moment où je commence à lui retirer le bas, elle me lance « J’ai mes règles ! ». Bien entendu, c’est toujours la même histoire. Je lui demande alors si elle peut me faire une fellation. Elle refuse. Je tente une branlette, même réponse : « Non ! ».
Le lendemain, je me suis retrouvé frustré et dégoûté, sans avoir eu ce que j’attendais. Une pure déception qui m’a laissé un goût amer. Je ne l’ai jamais revue.

Date n°21 : « Une odeur empoisonnante ! »

Une fille de la capitale, petite de taille, décide de prendre le train pour venir me voir, car, entre nous, je ne fais jamais le premier pas. Je la récupère à la gare, et là, la surprise : elle a la vingtaine passée mais sa petite taille lui en donne deux fois moins. On va chez moi, l’atmosphère devient intime, je commence à lui toucher les doigts, mais là, un choc : une odeur nauséabonde de poisson pourri envahit mes narines. J’étais en manque, donc je tente quand même, je prends une capote qu’un ami m’avait donnée. Et là, c’est la catastrophe. Elle est bien trop petite, trop serrée, et l’odeur ne fait qu’empirer la situation. Je parviens à feindre quelques mouvements, mais au bout de trois, je fais semblant de finir.
Elle devait rester chez moi, mais ma solution est infaillible : j’ai mis une alarme pour faire croire à un appel urgent. Je la ramène en vitesse à la gare et je l’ai laissée là, sans même regarder en arrière. Plus jamais !