LES ROUGES-GORGES

de Maryline Durry Tepa

Je me découvre assez tardivement une passion pour le droit et la criminologie et décide d’entamer une carrière de psychocriminologue (profiler). Pour tenir la plume je m’inspire du quotidien, de la Société dans laquelle je vis. Écrire c’est aussi un art à cet effet, mes livres sont là pour transmettre, sensibiliser, communiquer mais aussi pour éveiller les consciences.

Je vous propose de participer à la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Je commence par citer un poème de Maya Angelou, une poétesse américaine : « Les gens oublieront ce que vous avez dit et ce que vous avez fait, mais ils n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir ».

ACCUEILLIR l’émotion en essayant de la nommer, n’est pas chose aisée, ceci est toute l’originalité de mon livre, d’abord pour les victimes et leur famille, puis mêlant expertises des profils de tueurs en série, leur comportement déviant au fil du temps, l’influence de cela dans l’environnement social et leur conduite dans une perspective causale, elle est là ma source d’inspiration.

Extrait de  LES ROUGES-GORGES  de Maryline Durry Tepa

Introduction

« La légende nous dit qu’un petit passereau se posa sur l’épaule du Christ en croix, lui essuya les larmes, puis, retira de son bec les épines de la couronne. Une goutte de sang alors tomba sur la gorge du passereau. Les enfants et les oiseaux représentent souvent la beauté et l’innocence, c’est ce qui fera couler le sang sur leur poitrail !! Ces proies, souvent à l’orée de la vie, parfois à son crépuscule, ont eux aussi croisé leur prédateur. Nos rouges-gorges, nous les aimions tant !! mais des hommes, parfois même des femmes en ont décidé autrement, et vous avez cessé de chanter. Qui sont-ils, ces bourreaux, ou devrais-je dire ces rapaces ?
Francis Heaulme, Guy Georges, Ted Bundy, Michel Fourniret et le couple diabolique Fourniret/Olivier, qui tiendra une place importante dans cet ouvrage de par le caractère exceptionnel de la systémie du couple, Marc Dutroux, François Verove, Yvan Keller, Jacques Rançon ou encore Kuklinsky ont le point commun d’être de tristement célèbres tueurs en série, comme bien d’autres encore.
Certains ont un faciès qui effraie, d’autres presque des gueules d’ange, parfois même du charisme. Ils sont surnommés « ogre des Ardennes », « routard du crime », « lady killer » ou bien encore « le tueur de l’est parisien… Si chacun a un parcours qui lui est singulier, des similarités les rapprochent indiquant ainsi un profil de tueur en série.
Vous êtes comme moi fascinés par le côté sombre de la psyché humaine ? Oui, le crime est profondément humain, viscéral et intrinsèque à la nature humaine, comment alors le combattre. Eh bien moi j’écris ! J’aspire, à mon échelle, à plus de justice dans le système judiciaire français.
Les tueurs en série se trouvent au croisement de plusieurs psychopathologies relevant de troubles de la personnalité (Narcissique, antisociale et/ou borderline), de troubles de la socialisation (perversion de caractère) et de troubles de la sexualité (sexualité perverse autrement nommée paraphilie de type sadique)…
Par voie de conséquence, le rapport à soi, le rapport à l’autre et le rapport à la société sont dysfonctionnels.
À l’origine de tout, se trouve chez le tueur en série, une profonde faille narcissique, fragilisant son ego. Souvent, il a été carencé dans l’enfance sur le plan affectif dès le début de sa vie. Il a été privé de l’amour contenant et sécurisant de sa mère. Et généralement cette carence est doublée de l’absence du père, défaillant ou abusif. Il n’est pas rare que le tueur ait subi des maltraitances dans l’enfance physiques et/ou sexuelles. Il ressent à un niveau inconscient une faible estime de soi ainsi qu’un sentiment d’impuissance, de passivité dans le rapport à l’autre qui a été persécuteur et à l’origine de ses souffrances.
De cette fragilité, naît une angoisse de castration, liée au sentiment de ne pas disposer du contrôle de sa vie et de son corps. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’avant le passage à l’acte, le tueur en série ait des problèmes d’impuissance sexuelle ou bien présente une attirance homosexuelle non assumée.
Pour lutter contre cette faille narcissique et cette impuissance, le tueur en série va développer un rapport à l’autre dominant, manipulateur et sadique : de son expérience de vie, il tirera la conclusion selon laquelle tout rapport humain s’effectue dans une relation dominant/dominé. La possibilité d’une assertivité lui sera inconnue. Partant de ce postulat, son psychisme luttera contre l’angoisse de castration à travers des mécanismes défensifs de formation réactionnelle. Pour réparer sa faille narcissique, il nourrira des fantasmes de grandeur et de toute-puissance, caractéristique d’un trouble de la personnalité narcissique. Pour ne pas se retrouver dans la place du dominé, il asservira l’autre à des relations où il le domine. Conformément au mécanisme de sadisme, ce qui créera la jouissance chez le tueur en série est de constater l’impuissance et la souffrance de l’autre. Il ne ressentira absolument aucune empathie.
Chaque tueur en série est animé par des pensées et des ruminations obsessionnelles, celles de réparer son impuissance sexuelle et son ego, en asservissant l’autre, en le dominant, en le faisant souffrir. Le meurtre chez le tueur en série n’est pas sa finalité ; le meurtre est plutôt le résultat d’une agression sexuelle tellement sadique que la seule limite est la mort de la victime. Autrement dit, ce que recherche le tueur en série est davantage la souffrance de sa victime, plutôt que sa mort qui d’ailleurs, met fin à l’asservissement. Et c’est pour voir perdurer sa jouissance après la mort de la victime, qu’il se mettra en chasse à nouveau. En effet, la motivation première est la souffrance de sa victime. Elle peut être recherchée dans l’agression sexuelle ou dans un autre rituel de torture. Parfois, l’agression sexuelle n’est que symbolique, l’acte ne porte pas forcément sur les organes génitaux mais représente quand même une forme symbolique de pénétration violente d’un corps comme il en est le cas lorsque le meurtrier poignarde sa victime peu importe dans quelle partie de son corps.
Très souvent, il conserve des trophées de ses agressions qui ont pour fonction de lui permettre de réactiver le souvenir de sa jouissance en dehors de ses passages à l’acte. Pour d’autres, c’est le fait de les avoir enterrés à proximité de lui, de cette manière il retournera sur place, allant même, comme Michel Fournir et jusqu’à s’entourer de ses proies ensevelies tout autour de son château.
Durant la phase de prédation, le désir monte chez le tueur en série et souvent, ses passages à l’acte sont organisés car cette planification le prépare à une jouissance proche, il repère sa future victime parfois plusieurs semaines avant d’agir.
Après avoir tué pour la première fois, et en avoir retiré la jouissance recherchée, il tentera de renouveler l’expérience en organisant d’autres agressions, en améliorant ses rituels, son modus operandi (mode opératoire) et en se rappelant la jouissance ressentie. En dehors de ses passages à l’acte, ses pensées nourriront de manière obsessionnelle des souvenirs et des projets lui permettant de réparer son impuissance sexuelle, donc son ego.
Mais allons plus loin avec certains d’entre eux… »

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