L’escrimeuse

Après le collège technique Jean-Claude Bey voulait faire ce qu’on appelait de l’esthétique industrielle, ce qu’on appellera plus tard le design, fasciné par le dessin de ses locomotives et de voitures de Raymond Loewy.
Après ses études d’Arts déco à Grenoble, il « monte à Paris », travaille pour plusieurs agences de pub, et crée des jaquettes de disques et des logos.

L’escrimeuse est un livre à deux facettes, où plus d’une centaine de films y sont cités.

Il vous propose d’être acteur de la naissance de son livre en l’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus son livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciement et vous recevrez le livre en avant-première !

511,00 de préventes
11 Contributeurs
0 Days Left
Préventes :
51.62%
Objectif : 990,00
Projet terminé
Creator
1 Projet(s)

 

Louis Berthier est un homme qui a du mal à croire à son âge. Alors il dit qu’il a celui de la solaire Françoise Hardy. Un raz-de-marée l’a bousculé, cabossé, roulé dans des cailloux tranchants. Il a parfois des moments de noir absolu, sans relief, qui absorbent toute la lumière. Il ne travaille plus dans des agences de publicité, mais il va continuer à créer différemment et à s’étourdir de beauté des Tudors à Gauguin, de Brancusi à César, et de musique. Il regarde aussi les femmes comme des œuvres d’Art pas toujours faciles à comprendre. Il va tardivement pratiquer l’escrime. Lors d’un championnat, il rencontre Domitilla.

Son premier mail :

Mon cher Louis,
Après une journée studieuse en séance, je viens te parler un peu. J’ai aimé ce dimanche de compétition d’escrime. Quant aux rencontres, elles sont rarement un accident. Si tu le veux, je t’expliquerai tout sur le Conseil d’État. Mon métier semble ardu, mais il est pourtant passionnant quand on trouve une belle solution juridique. Je t’embrasse couleur de lune presque pleine.

Domitilla

J’ai trouvé ton adresse mail par la Fédération d’escrime.

Immédiatement, il rêve. Entre deux mails, pour patienter, il va revivre des souvenirs en se faufilant entre des films qui le sortent de la réalité…

Extrait

Le Palais des sports de Dijon pouvait accueillir toutes sortes de sports ou de spectacles. Ce jour-là il y avait des clubs d’escrime de toute la France. Je m’équipais longuement avec toujours ces problèmes de fils électriques à passer dans les manches. Jean-François, qui était venu seul, arriva une demi-heure avant la compétition. Dans la précipitation, il avait oublié ses chaussures et son sabre. Une jeune femme, dont je n’avais pas vu le visage, me frôla. Je n’avais entrevu que son écusson de l’Assemblée nationale sur sa manche. Elle se retourna. Sans logique, sans raison, que se passa-t-il donc pour que nos regards se croisent ? Avec le temps, j’avais des difficultés pour aborder une femme, mon visage changeait en un curieux morfing. Il fallait apprendre à vivre avec cette nouvelle tête qui ne me plaisait pas. L’inconnue à l’écusson de l’Assemblée nationale devait avoir une petite quarantaine, un teint clair, des sourcils bien dessinés, une légère bosse sur le nez, la paupière un peu lourde, un front bombé, des cheveux mi-longs, noir soulage, une bouche rouge opéra.

« On tire un peu pour s’échauffer me dit elle ? » Après le salut habituel, nous échangeâmes quelques assauts. Gauchère, comme tous les gauchers, elle jouait en défense. Elle fit un tour dans les gradins et parla à un homme pas très jeune, mais il avait peut-être mon âge ? La compétition commençait.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.