Description
Ce roman est le fruit d’observations, d’anecdotes, de rencontres, de discussions et de plaisanteries douteuses. J’ai voulu retranscrire dans ce roman, la vie d’un homme «lambda» qui se perd volontairement dans l’inhumanité. L’histoire se déroule en Provence, dans ma belle région que Marcel Pagnol a magnifiquement décrite dans ses ouvrages.
Ce récit s’adresse à tous ceux qui aiment les histoires de crimes et ses modalités d’exécution. Rédigé à la première personne, vous serez le plus proche témoin. Ici, nous accompagnons l’auteur du crime dans sa tâche et non les enquêteurs. C’est l’histoire d’un être humain avant tout, de sa vie, de ses envies, de ses bons côtés comme de ses mauvais.
Le postulat de base était : « Que ferais-tu si tu devais tuer quelqu’un ? ». Ce fantasme morbide nous a tous un jour traversé l’esprit – ne niez pas. Comment s’y prendre pour assassiner quelqu’un ? Comment cacher le cadavre ? Comment ne pas se faire attraper ? Alors, laissez-vous guider par ses réflexions et suivez-le dans son voyage vers la mort.
Extrait :
Mais alors, qui tuer ? Un membre de ma famille ? Personne ne m’avait fait de mal et ne méritait de mourir. L’inconnu qui croiserait ma route et à qui je prendrais la vie ne m’avait rien fait non plus. Il n’avait pas plus de raison de mourir qu’un membre de ma famille. Mais c’est un sentiment humain. Lorsqu’on apprend le décès d’une personne étrangère, que ce soit la connaissance de quelqu’un ou même parfois d’un parent éloigné de notre propre entourage, on n’en a rien à foutre.
Alors cet illustre inconnu pouvait bien mourir, peu importait son identité.
Le plus difficile était de passer à l’acte et d’ôter la vie d’un être humain. Mon esprit n’avait pas encore réalisé ce que je devais accomplir. Ce quelqu’un serait doté d’une conscience, de tout ce qu’elle représentait, son passé, son présent et ce qu’elle aurait pu devenir si elle n’avait pas croisé mon chemin. Cette personne pouvait changer le cours de l’Histoire, mais il y avait très peu de chance que je tombe sur une personnalité décisive.
Des gens meurent tous les jours et ils auraient peut-être pu changer le monde. Celle qui croiserait mon chemin n’aurait en tout cas plus d’avenir après m’avoir rencontré. Il fallait que je sélectionne un individu qui ne me créerait que très peu d’ennui et qui n’attirerait pas l’attention si elle venait à disparaître.