L’IA qui n’aimait pas les humains est un roman de science-fiction avec une note d’amour. Si l’on aime les relations compliquées, l’intelligence artificielle, les mystères, c’est une histoire à découvrir. L’écriture se veut simple, accessible à tous, d’adolescent à adultes.

Ce roman puise son inspiration dans des lectures variées, notamment des dystopies, l’iconique SHODAN (jeu vidéo) et un jeu en ligne où l’on incarnait des personnages dans une dystopie cruelle, mystérieuse et dangereuse. C’est aussi une œuvre nourrie de fragments de vie, pour plus d’authenticité. Votre participation permettra de révéler une histoire écrite avec tout mon cœur, de la faire découvrir à d’autres, de faire rêver. Car c’est tout mon but : vous faire rêver et ressentir.

Extrait de l’IA qui n’aimait pas les humains d’Apoline G.

– Lucien…
Il avait toujours été son point faible, tout en étant aussi sa plus grande force. A eux deux, ils auraient pu se construire un avenir solide, un monde rien qu’à eux. Ensemble, ils auraient fait des miracles et relevés des défis extraordinaires. Ils n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre. Sans lui maintenant, elle se sentait impuissante. Elle ne put l’enlacer qu’à peine une seconde avant qu’il ne la repousse. Il la fixa alors d’un étrange regard. Ses yeux étaient d’un vide effrayant et ses pupilles rétractées s’étaient figées sur elle.

– Rejoins-moi.
Ils se regardèrent. Il avait des yeux plus noirs que d’habitude et son ton était plus froid.
– Où es-tu ?
– Tu te réveilleras et tu me rejoindras.
Sa voix devint murmure et il commença à disparaître.
– Lucien, où es-tu ? Ne me laisse pas seule !
Elle se sentait si fragile sans lui, elle n’arrivait pas à avancer. Le monde devint trouble. Elle essaya de s’y accrocher, de l’appeler encore, mais même l’écho ne se fit pas entendre.
Elle eut la sensation de tomber et se réveilla en sursaut sur le canapé, de la sueur perlant sur son front.
– Ça va ?
La voix inquiète de son colocataire mit du temps à être traitée par son cerveau embrumé. Elle dut reprendre ses esprits, se souvenir qu’elle était à son appartement et que cette vision n’était qu’un rêve de plus à ajouter à la liste. Elle en faisait de plus en plus fréquemment et se sentait moins bien à chaque réveil. Retrouvant son souffle, elle se redressa et regarda Gabriel, assis au sol, adossé au canapé. Son visage était éclairé par la lumière bleue de son écran. Il avait une tignasse brune emmêlée, un nez proéminent et quelques poils essayaient de former une barbe. Son regard mordoré l’interrogea, patient mais inquiet. Malgré qu’il ait l’habitude qu’elle se réveille en sursaut, parfois même en criant, il était toujours inquiet pour elle. Elle refusait d’en parler à lui ou qui que ce soit, et il voyait que cela empirait.
– Juste un rêve. Comme d’habitude.
– Lucien ?
Elle hocha la tête et se glissa à côté de lui.
– Tu veux en parler ?
– Je marche, je retrouve Lucien et tout s’écroule. Comme toujours.
– Tu penses qu’il y a une signification ?
– Ce n’est qu’un rêve. Tu fais quoi ? Dit-elle en attrapant son propre ordinateur.