L’Ombre du moineau
Je suis primo auteur certes, mais une chose est sûre : je n’ai pas menti dans ce roman, j’ai écrit ce que j’avais dans le ventre et dans les veines. Cette histoire fougueuse et bouillonnante, je l’avais nichée en tête depuis longtemps et elle devait sortir. Je l’ai écrite pour m’exorciser, pour être enfin en paix. Ce premier roman a pris un an de ma vie et ce fut un beau mariage. Mais désormais, il doit prendre son envol et vivre sa propre vie.
J’ai écrit pour être lu. C’est aussi pourquoi je vous le confie en toute confiance. Cette histoire, je l’espère, vous plaira. Offrez-lui ce formidable cadeau de naissance. Faites vivre mon héros s’il vous plaît !
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

Ce roman parle des aventures que le héros va vivre et qui vont le faire devenir un homme. Ce roman est un véritable hommage à toute la littérature de romans d’aventures que j’affectionne depuis tout petit. J’aime lire et relire les grands classiques comme L’île au trésor de Robert Louis Stevenson, Au cœur des ténèbres de Josef Conrad ou encore Le Vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway. J’ai aimé ces récits aux ambiances poisseuses, ces personnages forts, ces antagonistes charismatiques et ces intrigues périlleuses.
En ce qui concerne l’intention de mon travail et le style que j’ai voulu apporter à ce roman, certaines références littéraires m’ont alimenté. C’est ce corpus d’œuvres suivant qui m’a inspiré, comme ces cinq courts romans : L’Invention de Morel d’Adolfo Bioy Casares, Le Gouverneur d’Antipodia de Jean-Luc Coatalem, Les Naufragés du Batavia de Simon Leys, La Colonie pénitentiaire de Franz Kafka (un auteur que j’idolâtre au même titre qu’Edgar Allan Poe et Lovecraft) et Le Colonel ne dort pas d’Emilienne Malfato, semblable au Désert des Tartares de Buzzati. J’avais également en tête pendant la rédaction Barry Lyndon ou Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick pour le rythme général et le climat du roman.
Ce roman d’aventures est un livre accessible à tout le monde. Pour tout public. C’est avant tout l’histoire de Pierre qui doit trouver sa place dans ce monde d’adulte.
Les aventures qu’il va traverser vont le forger, le transformer, le pousser à prendre des décisions parfois dangereuses. Aussi, cette histoire plaira à n’importe quel lecteur impatient de frissonner.
Résumé
L’Ombre du moineau narre l’histoire de Pierre, jeune garçon rêveur qui vit à Nice au lendemain de la 1 ère Guerre Mondiale. Mais par malheur, ce désireux d’aventures est surtout le fils d’un notable, véritable tyran domestique. Leur relation houleuse débouche sur le drame absolu, le parricide. Suspecté, Pierre doit fuir la ville, rejoindre Paris et vivre de petits boulots et menus larcins. Les tourments de la capitale l’amènent à vivoter pour finalement prendre la mer afin d’échapper à ses vieux démons. Mais peut-on réellement leur échapper ?
Extrait
« Et voilà ! Me dis-je ! On y est ! Plus moyen de reculer ! Mascatin ! Petit Diable à la queue fourchue ! Touffe de poil ! Où est mon second souffle ? Il s’est carapaté ce bougre d’idiot… J’ai le temps de m’arrêter ? Non… Sinon je ne repartirai pas… Je n’ai pas ce fichu temps à perdre. Mascatin ! Petit Diable ! Tout part en quenouille en ce moment. C’est fou ça ! Comment ce coquin de Diable ose me damer le pion ?! Ce temps s’écoule toujours ?
Oui, j’entends la cloche. Il est déjà onze heures ! Mascatin ! C’est le Diable qui tourne les aiguilles. Il veut ma mort, il veut que je m’écroule, pour venir arracher mon cœur… Mon corps sans vie, m’ouvrir en deux et se servir… Détrousseur de cadavres ! Je te promets la potence té ! Quelle belle charogne je ferai, là au milieu de la rue, mes six sous en poche. Ah ça ! Il se ficherait bien de moi le dieu cornu et sa bande de renégats ! Onze heures déjà !
C’est les cloches ou ses sabots que j’entends claquer. Je ne peux pas aller plus vite immonde fripouille ! J’y laisse déjà toute ma jeunesse. Tout mon corps transpire de tension… Ma tête, lourde de tout, d’efforts, d’idées, catapulte de météorites, d’images qui déboulent à mon esprit, crient ! Et repartent se cacher. Comme ces sales mômes au Carnaval… Petits morveux qui vous lancent le claque-doigt rouge vermeille devant vos pieds et détalent. Petits démons aux rires sardoniques. Où en est mon souffle… À plat… Je ne peux vraiment pas m’arrêter. Le Diable serait capable de m’attendre au coin de la boulangerie, une montre argentée en sautoir, un bâton à la main, prêt à me fracasser le crâne : Tu es en retard ma mignonne ! Pour prix de mon attente, mon dû, c’est ta cervelle ! Et Crac ! Bouillie de framboise. Ne te déconcentre pas mon Pierre. Continue, ne t’arrête pas. »
« Comment est ma gorge ? Toute irritée… Mes poumons… À plat… Ma langue… À vif… Elle est gonflée… Elle est sèche… Elle est râpeuse… Mes yeux… Injectés… Je vois trouble… Mes poumons… En feu. Ah ! Je la vois, cette fichue boulangerie. N’a-t-on pas idée de la mettre si loin de la maison ? N’a-t-on pas idée de la construire si floue ? Le toit enfle et désenfle, la porte rétrécit à vue d’œil. Drôle d’idée de faire des murs vaporeux et des fenêtres embuées ?
Mais non mon bon Pierre, la boulangerie est normale, les pâtisseries ne dégoulinent pas.
C’est toi qui dégoulines, Petit Pierre. La boulangerie est comme tu l’as toujours connue, désespérément sans magie, quotidienne à en vomir. Allez Petit Pierre, plus que quelques mètres. Foutu goût de sang dans la bouche, j’ai dû me mordre la langue… Escalope de dinde sanguinolente… Et si Madame Castiglia est là, devant le comptoir à bavasser, fais quoi moi ?
Je n’ai pas ce temps à perdre ! Tic-tac, tic-clac dans son groin. Fichue radoteuse, serait capable de me mettre encore plus en retard. Et alors-là Crac ! Le bâton du barbichu carmin.
Non ça va, c’est désert à l’intérieur. C’est le Tartare ce matin. Ce calme en d’dans, étrange !
Me voilà patron ! Me voilà patronne ! Et aujourd’hui c’est du lourd, aujourd’hui c’est la fête !
Prépare ta farine meunier, Petit Pierre ne vient pas pour de la brindille ! Cours Petit Pierre !
Comme si ta vie en dépendait, Diable aux trousses, à te faire les poches. Je cours… Grandes enjambées à travers les ruelles niçoises… Sinueuses, en galerie de taupes ivres mortes. »
Contreparties
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Les étapes de création
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