Dans ce deuxième tome de Louve et Sorcière, Jennifer Leduc nous plonge dans un univers où la magie lupine et les tensions entre meutes façonnent le destin de Théodora, une héroïne aussi forte qu’attachante. Portée par des intrigues haletantes mêlant alliances, trahisons et quête d’identité, cette saga fantastique explore avec intensité les liens du sang, la loyauté et la résilience.
Ce roman se distingue par son mélange unique de fantaisie urbaine et de mythologie lupine, enrichi par une immersion authentique dans l’organisation et les dynamiques des meutes de loups-garous. Il s’adresse aux amateurs de fantastique et de romance, jeunes adultes et adultes, qui transmettent les récits à la fois épiques et intimes. Inspirée d’auteures comme Patricia Briggs ou Richelle Mead, cette série aspire à captiver ses lecteurs avec des personnages profonds et un univers riche en mystères et en émotions.
Participer à cette aventure, c’est soutenir un projet né d’une passion sincère pour l’écriture et d’un hommage vibrant à un être cher. Entrez dans la meute et laissez-vous emporter par la magie lupine !

Extrait du livre :

Arsène avançait à l’ombre dans la rue piétonne de Colmar, se dirigeant vers sa bijouterie. Derrière ses lunettes fumées, ses yeux verts scrutaient les jardinières débordant de fleurs éclatantes. Les terrasses des cafés, baignées de soleil, résonnaient des rires et des conversations animées des clients, une scène qui contrastait avec ses pensées préoccupées.
Le stop-rue d’un tabac-presse annonçait en gros caractères : « Disparition inquiétante ». Le titre piqua sa curiosité. Il entra dans la boutique, saisit le premier exemplaire du quotidien, et patienta nerveusement dans la file. Une fois dehors, il se hâta vers sa bijouterie, la gazette enroulée sous le bras.
Il ouvrit le rideau métallique avec un cliquetis familier et désactiva l’alarme. Il déplia le journal sur le comptoir d’accueil et se plongea dans l’article. La photo de Vanessa Garnier, révélait un visage neutre, sans signe distinctif marquant.
Arsène, l’Alpha des Vosges, sentit ses épaules se raidirent, ses sens en alerte. La disparition de la jeune femme sur son territoire faisait ressurgir une profonde inquiétude. Les lieux avaient été envahis par les forces policiaires déployées, les traces de leur présence encore omniprésente. Arsène appréhendait leur découverte.
Le mystère de cette disparition persistait, et Arsène se demandait si un loup-garou solitaire avait pu être impliqué.
Il se sentait impuissant face à l’absence de preuves. Les détails de l’enquête ne révélaient rien qui puisse l’aider à comprendre si un prédateur de sa propre espèce avait pu commettre cet acte. La frustration et l’inquiétude se mêlaient en lui comme une tempête silencieuse.
Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son atelier pour préparer sa journée de travail, il jeta un dernier coup d’œil à l’article. Ses pensées tourbillonnaient autour de la possibilité que cette disparition soit liée à une menace plus grande. Le rôle d’Alpha exigeait vigilance et préparation. Arsène savait que la clé pourrait se trouver dans les moindres détails de l’enquête.