Mes quatre saisons – la vie d’un citoyen ordinaire sous le régime nazi
Les livres m’ont accompagné tout au long de la vie. Ils m’ont permis d’apprendre, de me cultiver, de m’ouvrir à l’altérité, de m’évader aussi, lors de moments plus difficiles… Ils sont pour moi de véritables amis, mais je n’oublie pas que derrière ces objets, il y a beaucoup de personnes et un vrai travail.
À l’occasion du confinement dû à la pandémie, j’ai souhaité essayer de passer du rôle de consommateur de littérature à celui d’acteur. Ce fût un exercice difficile où le découragement pointait sans cesse le bout de son nez, mais qui m’a beaucoup appris sur moi-même.
C’est avec soulagement et aussi une grande fierté que je mis un point final à ce premier roman.
C’est avec reconnaissance et beaucoup d’espoirs que je le confie maintenant à mon éditeur.
Après avoir exercé sans conviction différents métiers, je m’épanouis maintenant dans le secteur de l’enseignement et je suis proche de la retraite. Je suis père de famille. J’aime voyager et je pratique la natation.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !
Le héros est un instituteur allemand qui, par naïveté et romantisme, défend les idées du nazisme au sein de sa classe. Des rencontres et des événements, ainsi qu’une profonde introspection, vont l’amener à constater l’horreur de cette idéologie. Il tentera alors, bien maladroitement, de réparer les torts qu’il aura causés.
L’originalité de ce roman tient à ce qu’il est écrit à la première personne ; je voulais de cette manière que le lecteur se mette à la place du personnage. En effet, je me suis toujours demandé comment chacun de nous, confronté à la même situation, celle de la contagion du nazisme dans la société, se serait positionné… l’autre originalité, me semble-t-il, est que cet ouvrage accorde une grande place aux ressorts psychologiques de l’action du personnage principal.
Extrait
L’homme avait le corps maigre et le visage émacié de celui qui a longtemps subi les privations et les mauvais traitements. Ses vêtements usés étaient d’une coupe vieillotte et ses chaussures étaient trouées. Pour la seconde fois, il vérifia l’adresse indiquée sur le morceau de papier qu’il serrait d’une main tremblante et s’assura qu’il se tenait bien en face de la maison qu’il recherchait. La bâtisse était ancienne, mais bien entretenue. Sa propriétaire avait eu le bon goût d’orner les appuis de fenêtres de bacs de géraniums et les volets avaient été fraîchement repeints.
L’individu hésitait à aller frapper à la porte. Le ciel était d’un bleu limpide et le soleil dispensait une généreuse chaleur dont il ne pouvait se rassasier. La campagne verdoyante était un régal pour ses yeux et il ne se rappelait plus quand il avait eu le bonheur de l’admirer pour la dernière fois.
En le voyant, les occupants de l’endroit le prendraient sûrement en pitié, sentiment qu’il avait horreur d’inspirer, et lui poseraient des milliers de questions auxquelles il lui serait pénible de répondre car cela raviverait en lui des souvenirs douloureux qu’il préférait enfouir à jamais. Mais il avait une mission à accomplir. Personne ne la lui avait confiée, mais sa conscience l’aurait tourmenté jusqu’à la fin de sa vie s’il ne l’avait menée à bien.
Il soupesa le paquet qu’il avait sous le bras et se dirigea à pas hésitants vers la porte d’entrée. Il tira sur une chaîne et le tintement d’une clochette résonna de l’autre côté du battant. Des pas feutrés précédèrent l’ouverture de la porte. Une femme d’une quarantaine d’années, mais à la chevelure déjà grise, se tenait devant lui. Sans la saluer, il s’assura de son identité.
– Vous êtes bien Marlène Weber ?
– Tout-à-fait. Que puis-je pour vous ?
– Rien. Je pense que Claus aurait aimé que vous ayez ceci.
Il lui tendit le paquet et avant qu’elle ne pense à le questionner, il tourna les talons et s’éloigna à grands pas.
La nommée Marlène regarda l’homme partir avec une pointe de regret. Elle aurait dû l’inviter à entrer, mais entendre parler de son frère l’avait mise en émoi. Elle referma la porte et regagna la cuisine embaumée par les effluves de la nourriture qui cuisait. Elle posa le paquet sur la table. C’était une grande boîte grossièrement ficelée qui avait dû contenir des chaussures. Elle coupa la cordelette avec ses ciseaux et souleva le couvercle. À l’intérieur, elle découvrit une épaisse liasse de feuilles qui avaient la particularité d’être de formats et de teintes différents. Instantanément, elle reconnut l’écriture qui les remplissait comme étant celle de son frère.
Après avoir retiré la casserole du feu et s’être servi une tasse de café, elle s’assit à table et, les larmes au bord des yeux, commença sa lecture.
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Les étapes de création
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