Murs

Humaniste et amoureux des mots, j’ai publié une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels des contes, des nouvelles ou des romans historiques. Je me suis attaché dans la plupart de mes écrits à dénoncer les injustices d’où qu’elles viennent afin de susciter une réflexion sur la réelle complexité des relations humaines tout en laissant poindre un nécessaire et indispensable espoir en la vie.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Projet abouti !

Murs… Des situations que chacun peut rencontrer à un moment donné de son existence. Murs réels ou virtuels qui s’élèvent souvent à l’insu des personnes concernées ou malgré elles et rendent leur vécu ou celui de leurs proches de plus en plus complexe et difficile. Murs qui, en silence, s’édifient dans la société entière, séparant les êtres au lieu de les réunir.

Peut-être tout simplement l’envie de mettre en pratique la réflexion de Coluche… « La vie mettra des pierres sur ta route. À toi de décider d’en faire des murs ou des ponts… ».
Chacun étant libre d’assumer le choix qu’il aura fait.

Extraits

Quatre histoires courtes écrites de façon humoristique, voire parfois plus dramatique. Quatre sujets brûlants de notre société et de notre époque…la vieillesse, la société, la maladie, la démocratie.

La vieillesse

…Les moellons s’empilaient toujours les uns sur les autres à une cadence folle. Ce mur borgne, était déjà bien trop haut pour tenter de le franchir. Inutile de chercher à deviner ce qu’il y a derrière. À quoi bon ! Pour faire quoi ? Sans compter que l’on a parfois des surprises à vouloir connaître le côté caché des choses. Les curieux le savent bien.
Combien sont allés voir et sont revenus déçus ! Quand ils sont revenus…
Pourtant, il y a toujours quelque chose derrière un mur. Mais quoi ? Si au moins, à la place du mur, il y avait une dune, je pourrais l’escalader et espérer trouver le petit Prince, le renard, ou la rose. Elles sentaient bon mes roses. Elles me réconforteraient si elles étaient là.
J’en suis sûr !
Oui mais, c’était au temps béni des confitures de châtaignes, des cigarettes, des concours de boules, des parties de belote, des bals musettes et des apéros. C’était avant que le petit Prince ne rencontre le serpent. Si je savais où il est celui-là peut-être qu’en lui demandant gentiment, il me permettrait de m’évader…Qui sait ? …

La société

… Paris, Gare de Lyon. Je descends de ce TGV qui m’a conduit depuis Grenoble. Tel un tisseur d’espaces, j’arpente les quais, univers construits comme beaucoup d’autres autour de rencontres et de séparations. Une gare, c’est comme la vie me confiait mon ami Gérard. Tu es sur un quai. Un train s’arrête. Tu montes dedans, comme ça, peut-être un peu par hasard. Instinctivement. Parfois sans beaucoup réfléchir. Et il t’emmène à l’aventure…Jusqu’à ce que tu en descendes. Toujours dans une gare.

« Rue des sacs à dos » entassés pêle-mêle à même le sol. Amoncellement imposant des derniers vestiges d’une vie collective qui se termine entre souvenirs et regrets. On se promet de garder les liens tissés pendant le séjour en échangeant adresses et numéros de téléphone…Promis ! On se rappelle ! Et puis, routine, quotidien, oubli font leur œuvre de sape. Oubliés les beaux serments ! Ronron habituel. À la prochaine !

La maladie

Le corps, Claude s’en était séparé peu à peu, malgré elle. Un mur s’était édifié entre le sien et elle. Jusqu’à quelle étape de sa vie fallait-il qu’elle remonte pour en trouver les fondations ? Bien incapable de le dire. Pourtant, elle se souvient d’une vie heureuse, d’une hygiène de vie qu’elle voulait irréprochable. Un ciel sans nuages ou presque. Enfin comme beaucoup de gens. Et puis un jour cette sensation encore inexplicable d’être « deux », de ne pas accepter et se sentir rejetée. Incomprise.

Une seule parade, donner le change. Faire illusion. Paraître ! Se donner une contenance. Alors, on allume une cigarette, ça fait sérieux. Puis deux, ça détend. Puis, un jour, on compte par paquets et comme ça ne suffit pas, on rajoute un verre, puis deux, puis, sans en être véritablement conscient, on compte en litres… Puis on ne compte plus ! Or, un jour, une saloperie de crabe s’invite et ronge le corps de l’intérieur.

La démocratie
Ce roi était un homme extrêmement brillant, diplômé de la très célèbre École Nationale Alfinoise (ENA), grandement favorisé par une immense culture ainsi que d’une faculté d’adaptation fantastique. Hors du commun. Il était capable selon son auditoire de tenir le discours idoine, adapté aux circonstances et aux personnes qu’il avait en face de lui. Sa faculté et son pouvoir de persuasion étaient devenus légendaires dans tout le royaume et même au-delà.

Il occupait l’espace, disséminait ses idées et les appliquait de telle façon que ses sujets avaient perdu l’habitude de penser par eux-mêmes. Le roi pensait pour eux. Il agissait pour eux. Il gérait pour eux. Les Alfinois, un peu surpris au début finirent par trouver cela assez agréable et se sont peu à peu assoupis, perdant leur esprit critique. Ils laissèrent donc dériver leurs institutions à la grande satisfaction de leur guide suprême qui n’en demandait pas tant.

Une sorte de mur ultra protecteur, très confortable, s’installait et s’élevait tranquillement jour après jour sans que personne ne soulevât la moindre objection, la moindre critique.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.