Description
Narcisse et Coquelicot est une histoire d’amour. C’est l’histoire d’amour que j’ai vécue juste après le décès de ma mère. Cette dernière, n’ayant jamais su m’aimer, j’ai passé ma vie à rechercher une maman de cœur. Et puis…, je l’ai rencontrée. Elle m’évoquait tellement ma maman…, sauf qu’elle, elle m’aimait ! Mais cet amour ne cessait de me questionner et avec le temps de me faire souffrir de plus en plus intensément. Ma passion pour elle était à l’égal de mes incompréhensions, doutes et angoisses. Elle avait aussi une façon d’écrire qui me séduisait, un rapport aux mots qui jusque là m’était inconnu. Son rapport aux mots a sans doute été contagieux.
Ainsi, un jour, débordante d’émotions, de ressentis et d’amour pour elle, j’ai commencé à lui écrire des poèmes. Ces poèmes jaillissaient du plus profond de mon âme et de mon cœur, dans l’urgence et avec une nécessité absolue. De nombreux poèmes ont été écrits dans ma voiture, m’arrêtant sur le bas-côté de la chaussée pour vite coucher sur le papier les mots qui coulaient tels une fontaine. Ces poèmes retracent mes questionnements, mes perceptions, mes angoisses tout autant que ma passion pour elle, mon amour enfantin qui enfin pouvait s’exprimer ! Tout au long de cette histoire d’amour, je pressentais que je vivais quelque chose de différent, et hélas, d’une différence qui était destructrice. Ma santé déclinait au fil des mois, c’est ce qui m’a forcée à chercher à comprendre ce qu’il se passait. La fin de mes écrits correspond à la fin de cette histoire, j’ai tout compris, tout s’est dénoué avec une limpidité implacable et seul un point final s’imposait, sans toutefois oublier l’essentiel…
Extrait
Un merci pour la fin
Au commencement, il y a la fin
La faim inassouvie de l’amour d’une mère
De ma mère à la mer, la noyade…
Mais un jour je me suis noyée dans ton regard
Un regard qui n’était qu’un miroir aux alouettes
Et, jolies alouettes, vous vous êtes envolées…
Vol de quelques mois pour gagner une vie
Ma vie ! Car tu m’as libérée de mon chagrin d’enfance
Et l’enfant que j’étais te dit : merci, gentil coquelicot !
Premiers mots d’amour
Les fleurs sèment l’espoir, volent au vent les pétales
Les pétales tournoient dans les pensées
Les pensées multicolores parsèment le chemin
Le chemin n’est pas unique, il y en a mille
Mille-feuilles de menthe et de thé vert
Vert j’espère!
J’espère m’y retrouver dans ce dédale de liens
Liens d’amour, d’amitié ou de folie
Folie d’aimer, d’espérer, de vivre!
Vivre au jour le jour pour ne pas mourir
Mourir de quoi? Mourir d’amour pardi!
Le paradis …