Notre Dernière Chance est une romantasy sur les relations toxiques, la santé mentale, la pression académique et sur comment s’en sortir dans un environnement non sain. J’ai eu l’idée de ce livre en essayant d’imaginer ce qu’il arrive à ceux qui ont choisis de mourir. Vont-ils en enfer ? Au paradis ? J’ai opté pour un entre-deux où il leur faudrait parvenir à leur rédemption en sauvant trois âmes sur le point de faire la même erreur qu’eux.
Parce que je suis romantiquement désespérée, je donne à l’amour une place privilégiée dans mon histoire. Ici, il s’agit d’un amour impossible entre une danseuse à l’Opéra de Paris et son ange chargée de la protéger.
Mais, plus que l’amour, j’aime à parler de santé mentale. Chaque personnages incarnent de manière différentes ces problématiques : anorexie, masculinité toxique, pression sociale, addiction….
Les relations humaines sont la base de mon travail. Que ce soit l’amitié, la famille, le couple, j’estime l’importance du social dans la création d’une bonne histoire.
Mon livre s’adresse à un public de jeunes adultes conscients que mon travail pourrait contenir plusieurs Trigger Warning.

Extrait du livre

L’espoir est un luxe qui n’est réservé qu’aux optimistes. Mais pour nous autres, citoyens du désespoir et habitants de l’isolement social, il ne nous reste que de vaines tentatives de survie. Des tentatives qui n’apparaissent qu’en cas de profondes détresses comme un signal d’alarme, comme une dernière chance. Telle une expérience de mort imminente, le cerveau plonge dans une violente fascination pour la fiction où, dans notre esprit, tout devient possible, tout devient vivable.

Cette fascination pour l’oubli de la réalité se traduit par un désir de destruction, d’addiction toxique et morbide. Pour certains, ce cercle vicieux trouve une fin décevante pour les croque-morts, mais d’autre parviennent à accepter leur sort défaitiste pour le plus grand bonheur des vautours n’attendant que de se repaître de leur corps détruit par une maladie invisible.

Mais qu’advient-il après ? Quand la douce étreinte de Thanatos nous a finalement libéré de la douloureuse poigne d’Héra…que devenons-nous ? Pas de place au paradis pour les lâches ! Pas de place en enfer pour ceux qui l’ont vécu sur terre ! Que reste-t-il comme solution à ceux qui n’ont trouvé de foyer nulle part ? J’aurais préféré le savoir avant de me passer la corde au cou !