On ne fait pas que dans la dentelle

Comme le titre l’indique, On ne fait pas que dans la dentelle fait référence au milieu textile et dépeint une vengeance familiale. Originaire de Calais puis expatrié à Roubaix, descendant d’ouvriers tullistes, j’ai été naturellement attiré par cette ambiance industrielle.

Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !

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Projet abouti !
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2 Projet(s)

Afin de mieux capter votre attention, j’ai retracé la vie privée et sociale de deux familles du Nord pendant deux siècles, sur fond d’ambition et de rancœur. Il s’agit d’une saga familiale qui pourrait, je pense, être adaptée en une série télévisée de quatre parties. Je vous invite à acquérir mon deuxième roman. Je pense que vous passerez un bon moment de lecture en voyageant dans le temps et l’espace. Vous y croiserez des personnages vils pour certains, attachants pour d’autres.

« Fernand et sa mère Léontine travaillaient tard ce 25 septembre 1915. Depuis le début du conflit, les usines ne tournaient plus. La mère et le fils étaient dans le bâtiment administratif pour faire un bilan sur la perte d’activité et un point sur les mauvaises finances de la manufacture de dentelle. Un véritable inventaire de plusieurs jours débordant parfois sur la nuit fut nécessaire.
Hortense et Marguerite dormaient ce soir-là dans la grande demeure avec le petit Robert.
À quatre heures du matin, un bruit d’hélices ronronna de manière continue. Une forme évoluait lentement dans le ciel. Une énorme ombre obscurcissait le ciel émaillé d’étoiles. Soudain, le quart de lune disparut, comme s’il s’agissait d’une éclipse. Tout cela semblait irréel. Un ballon dirigeable allemand évoluait au-dessus du domaine calaisien. Soudain, une dizaine d’explosions éclata. La grand-mère, la belle fille et le petit Robert se réfugièrent dans la cave. Les déflagrations étaient étourdissantes. Les occupants du sous-sol se bouchaient les oreilles avec leurs mains. Le petit était lové contre sa mère.
Une heure plus tard, estimant que le déluge de feu était terminé, les trois occupants remontèrent de la cave et sortirent dans le parc précipitamment. Ils virent une grande désolation. Tous les bâtiments techniques étaient en feu. Immédiatement étreints par une effroyable terreur, ils crièrent plusieurs fois :
— Fernand !… Léontine !…
Ils ne reçurent aucune réponse. Le bâtiment administratif avait été soufflé par l’explosion, la toiture avait été éventrée, les solives apparaissaient de guingois, comme un château de cartes prêt à s’effondrer. Des tas de briques jonchaient le sol. Des voisins et les anciens ouvriers du quartier se précipitaient déjà afin de déblayer les gravats. Les pompiers arrivèrent avec des pompes à eau, moyens dérisoires au regard de l’ampleur des dégâts.

À douze heures, on retrouvait les corps sans vie de Léontine et de Fernand. Marguerite hurla son désespoir. Hortense regarda le site puis le domaine : un siècle de labeur réduit à néant.
Le voisin, Auguste Delemasure, le fils d’André regardait par la fenêtre l’ampleur des dégâts. Il se surprit à sourire du malheur de son principal rival. L’entreprise Héricourt-Maillard de Calais était moribonde, voire anéantie. La disparition de son concurrent lui laissait le champ libre. L’entreprise Delemasure deviendrait certainement après le conflit, la principale exploitation de dentelle de Calais, se réjouit-il. »

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.