Politiques publiques et destin industriel

L’autre Étrange défaite – Là où la france a échoué et comment elle peut rebondir

Ingénieur de formation, initié aux affaires publiques et travaillant en usine depuis dix ans, j’ai pu développer une connaissance mesurable, holistique et intime de l’industrie. Cet essai ambitionne de nourrir la réflexion de chacun – homme politique, dirigeant ou citoyen, pour redresser un secteur d’activité qui mérite d’être sauvé !

Je vous propose de porter ensemble sur les fonts baptismaux ce projet d’édition. En devenant partenaire, vous contribuerez à la naissance d’un livre, que vous recevrez dédicacé en avant-première. La base de données construite pour l’analyse sera mise à votre disposition, et vous permettrez à un traité sérieux et étayé d’être plus largement diffusé ! 

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La profondeur abyssale de notre déficit commercial et les pénuries en matériel médical de base lors de la pandémie, ont ramené la désindustrialisation sur le devant de la scène, l’imposant comme l’un des thèmes majeurs de la campagne présidentielle. Politiques publiques et destin industriel mobilise les ressources de l’Histoire économique, l’analyse statistique, la systémique et la prospective pour comprendre, se projeter et agir contre un mal qui menace notre prospérité matérielle, notre cohésion territoriale et notre capacité à innover.
Que nous enseignent les expériences du passé ? Quels atouts et faiblesses possède l’Hexagone, sous un angle clinique ? Pourquoi avons-nous plus massivement délocalisé que les autres, ces quarante dernières années ? Quelles seront les conditions nécessaires d’une réindustrialisation, et quelles mesures pourraient prendre les futurs gouvernements pour la favoriser ?

Extraits

« Livre premier : anthologie sélective des triomphes et déclins manufacturiers »

« Chapitre 2 : désintégration du sous-continent indien (1750-1939) »

Le hard power des autorités britanniques se double d’une grande habileté des fabricants à conquérir de nouveaux clients. En 1872, une étude de marché de type « veille concurrentielle » est commandée par le Secretary of State for India. Plus de 700 échantillons de tissus sont envoyés par J.Forbes Watson en Angleterre pour y être passés au peigne fin. Les manufacturiers font ensuite évoluer leurs produits afin de les ajuster aux goûts locaux et remportent de grands succès. La domination culturelle anglo-saxonne permet également de stimuler les ventes. Les élites indigènes sont fascinées par les mœurs victoriennes et les adoptent. Ayant étudié en métropole, elles pensent « Global Britain » et nouent avec Londres des relations fraternelles, sur lesquelles les autorités s’appuieront quelques décennies plus tard, lorsque ces Indiens lettrés formeront le noyau dur de l’administration du Raj. Après 1858, la communication britannique met l’accent sur l’avenir partagé et associe constamment la prospérité du Royaume-Uni à celle de sa colonie, alors même que le terrain témoigne d’un réel découplage.

Le différentiel de développement s’accroît, et le sous-continent se vide à la fois de ses ouvriers qualifiés et de ses matières premières, ce qui poussera les nationalistes hindous à qualifier les rapports bilatéraux de « symbiose parasitique ». Les voies ferrées qui permettent de drainer de toutes les provinces les matières premières nécessaires à l’industrie anglaise (coton, indigo, bois, ivoire, métaux) sont financées par des taxes locales, par le biais du système des zamindars et des ryotwari, potentats locaux nommés et protégés par la Couronne. Ces derniers ont pour mission la collecte de l’impôt et son reversement partiel aux autorités, en échange d’une large autonomie sur les affaires de leur territoire. Issu de l’Empire moghol, ce mode de gouvernance est perfectionné par la Compagnie des Indes, qui fait de ces seigneurs de véritables relais d’influence, personnellement intéressés aux résultats de leur district.

 

« Livre deuxième : facteurs clés de succès industriel dans l’économie contemporaine »

Un proverbe managérial dit que ce qui ne se mesure pas ne s’améliore pas. Tautologie, certes, mais grand principe d’action, puisqu’il pose les bases du progrès et de toute la démarche des sciences expérimentales. Sagesse populaire également, que chacun mobilise dans son quotidien : quand on se sent malade, ne prend-on pas sa température pour quantifier l’écart entre notre état actuel et notre état normal ? Sans métrique, pas d’évaluation fine possible !

À l’image d’un médecin, dans ce deuxième bloc, nous commencerons donc par définir les constantes vitales du patient « industrie nationale » : son pouls, sa tension, son indice de masse corporelle (IMC), sa fièvre, etc. Puis, nous listerons quelques dizaines de constantes physiologiques qui influent sur sa santé : taux de glycémie, d’anémie, de cholestérol, d’homéostasie, de calcémie… Les annexes rassemblées en fin d’ouvrage décriront le rôle métabolique – et son évolution au cours de ces dernières décennies pour quelques grands pays – de chacune d’entre elles. Enfin, nous présenterons un modèle de diagnostic reposant sur des techniques de Machine Learning et capable de prédire la condition de santé du sujet en fonction de ces différents paramètres. Son application particulière au malade « France contemporaine » nous permettra d’identifier les vecteurs du mal dont souffre notre pays et d’inférer un traitement à même de le guérir.

 

« Livre troisième : aux racines du mal français »

« Chapitre 3 : inconscient et représentations de l’industrie »

La désindustrialisation hexagonale n’aurait pas été possible sans le consentement d’une majorité de Français. Aliénant, rébarbatif, polluant, peu valorisant, destructeur d’emplois, caporaliste : le secteur manufacturier souffre de nombreuses images d’Épinal qui façonnent notre inconscient collectif. Certaines prennent leur source dans les représentations négatives qu’en véhiculent notre littérature, notre cinéma et notre école.

Qu’y aurait-il d’étonnant à attribuer aux écrivains une telle influence, dans la patrie des arts et des lettres ? Le contentieux entre industriels et auteurs est ancien, et on en trouve trace dès le milieu du XIXe siècle. […] Plus proche de notre époque, Charlie Chaplin n’est guère plus élogieux : Les Temps modernes dénoncent le concept de fordisme, et le rôle de l’ouvrier réduit à un simple rouage mécanique ou pousse-bouton. Pire, les cadences éreintantes le brisent et finissent par jouer sur sa santé mentale. Jamais les apports – sociaux, paternalistes et de niveau de vie – de cette nouvelle doctrine ne sont abordés. Dommage, car le patron automobile possédait une réelle vision communautaire, dépassant son propre enrichissement individuel.

Pour contextualiser, approfondir, interagir et vous tenir informé, rendez-vous sur la page Facebook du livre : https://www.facebook.com/Politiques-publiques-et-destin-industriel-103307232169869

  • Les étapes de créations

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