Tome 1 : PROCESSUS, la métamorphose de Vlad

Mourir à l’envers

Je m’appelle Richard Savic, et je suis né à Paris. L’expression artistique dont l’écriture fait partie, a toujours été un axe essentiel de mon existence. Écrire répond à la nécessité de restituer le dire dont je suis le témoin. J’explore « les espaces » contenus dans les mots qui viennent à mon esprit et le premier volet de ce livre est le résultat de cette expérience. Il témoigne d’un long processus « dés-existentiel » multiple, à la fois le mien et par conséquent celui de mes personnages.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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PROCESSUS, la métamorphose de Vlad est un roman métaphysique, qui décrit les multiples phases d’un processus transformationnel double, celui du personnage central et du poète (moi) qui l’y fait être. C’est la dés construction par l’effondrement de vérités et de peurs qui n’en sont pas.

Son originalité repose sur sa complexité emprunte au réel et sur son caractère fantasmagorique. Les strates existentielles autant celles du poète que celles de ses personnages se superposent, se croisent, s’entre mêlent et s’influencent pour donner vie à « l’épreuve » parfois subjective qui les exprime. En ce sens ce roman est une épreuve poétique, une exploration aussi bien cosmique que sismique, un voyage multi dimensionnel, celui de Vlad mon argument, un miroir possible pour me raconter et par lui, renaître à nouveau par la force de l’amour.

Participer à sa matérialisation fait de vous ses incontestables et légitimes passagers. C’est devenir les témoins de l’espérance dont est porteur Vlad et que j’ai remis en lui.

Extrait

… Quelque chose se fragmentait dans l’air. Une trace abstraite traversait un silence éclaté. Des jours durant il arpentait la salle, cherchait un autel pour dégorger son habitacle. Il savait qu’un cri déchirait les hommes. Il n’épargnait personne. La vague semblait inconsciente. Elle provenait d’un dedans sournois. Il acceptait. Il tenait un costume dans une main fière et distante. Il posa l’ensemble près de lui, sans l’éveiller. Un à un il dépliait les éléments d’un geste sage qui les considérait. Il ne se sentait plus appartenir à ce menteur biblique, avait habillé avec méthode un corps avarié. Il se surprit à lécher son visage pour atténuer le secret. Il retira l’amulette qu’il portait à son cou et la mit autour du sien. Ni sang réel, ni mystère éternel, il coulait en lui sans prétendre. Libre et détaché il pinça sa jugulaire encore saillante. Il en ressortit, une chanson dans la tête. Il cherchait un judas sans voix, un coq artiste, voir crever des dieux d’albâtre, les pulvériser dans leurs édifices. Une encre indélébile vivait recluse dans une pénombre inanimée. Il prit son corps et s’enfonça dans une galerie qui s’ouvrit sous ses pas. Il regagnait une profondeur creusée par un index sanguinolent. Des yeux noirs s’abritaient sous des soleils emmurés, il ne craignait plus rien. Il descendit jusque là, ce qu’il crut être un « çà » lointain. Il pénétra une salle qui lui ressemblait. Un vide organique et stérile. Des humeurs vivantes avaient colonisées les parois. Une vie bactérienne se développait sous contrôle.

Une équipe s’affairait autour d’un être nouveau. Une écriture vibrait au dessus de la table, en accomplissant des cercles luminescents. Un poète sortait d’un ventre perfusé, la gueule ouverte il avalait une avalanche de mots qui n’étaient pas les siens. Il grandit en un instant, en un instant il absorba le néant, en un instant il s’éleva dans ce qu’il produisait sans savoir. Sa puissance était inconsciente. De longues heures s’écoulaient dans les sondes comme des années. Vlad observait la situation. Il avait confié ce corps aimé à des créatures repliées dans son lui même. Il remonta sans se souvenir du chemin. La circonstance n’avait rien d’absurde. Il criait toujours sans appeler à la guerre. Ni fleurs, ni larmes, il n’y avait plus rien, plus de jour, plus de nuit, plus de tombes. Il appelait une mère qu’il croyait être une autre, il accrochait ses visages dans des robes qui volaient sans débris. Les circonstances se sont enchaînées dans une solitude absolue. Une soudaine transparence fit son apparition. A son tour il se savait mourir.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.