Quelques merveilleuses vies inutiles
Après toutes les Amériques du Nord, Centrales et du Sud, leurs îles, le Pacifique et ses archipels, le Japon, la Chine, le Moyen-Orient et autres contrées, les yeux ainsi gorgés d’images m’ont persuadé qu’il fallait mourir bien vite avant que les cendres de l’enchantement se refroidissent, ou alors écrire quelques mots pour maintenir les décors qui envoûtent mes souvenirs… De retour dans le sud-ouest de la France après des années bien trop courtes, je garde néanmoins de nombreuses étoiles égoïstes dans mes regards et mes propos qu’il faut nourrir avec les beaux voyages de l’écriture et le monde des livres.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance d’un livre et de devenir partenaires de cette création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Deux ou trois personnages, peut-être plus, s’échappent d’un avenir banal et semblent devenir des héros dans le monde qu’ils se construisent. Étudiant, femme mourant de sagesse, peintre, écrivain, espion aimable, tous amis, tous exceptionnels. Mais la nature humaine soudain, hélas détruit tout et leur existence prend une direction parfois morbide, certainement dangereuse et fatale pour certains.
Thème original car les personnages, les héros glissent vers le contraire de leur ambition et leur compréhension.
Aura-t-il fallu vivre dans les ailleurs du monde pour enfin les laisser séduire par une terre qu’ils ont crue indestructible ?
Les rêves exceptionnels de tout le monde suivis de déboires de héros contrariés. Le sort de tous quand les illusions s’évaporent.
« Vingt à vingt-cinq litres de vin rouge par semaine. Du vin pas cher que Bébert engloutit en silence sans alerte pensée. Les yeux, la voix, le cœur éteint, il s’abreuve. Seul sur sa chaise.
Comment en arrive-t-on à telle torture ? Ce brave homme… cette épave pourtant semble enterrer beaucoup de secrets dans sa tête anéantie. Il se traîne pour exister en compagnie de lourds mystères d’effondrement.
Sans doute une sombre histoire d’ivrogne à faire chialer… ou une triste histoire d’amour peut-être, ou alors une aventure un peu folle qui se termine au fond de ses verres bien remplis. […]
[…] En remontant sur son vélo dans un reniflement de pluie froide, il mijote une lourde pensée qu’il n’envisagerait même pas de partager avec un ami, s’il en avait un :
“C’est d’une longueur que d’apprendre à danser avec mes démons ! Bastards!* J’ai pourtant fait ce que je devais faire. Et me revoilà en prison ! Cette fois-ci une vraie prison dégueulasse, la pire de toutes car les barreaux ne sont pas visibles et je marche librement dans mes chemins de campagne. Je ne suis plus en prison ; c’est la prison qui est en moi. Comme un vrai con, je me suis fait avoir. Sur toute la ligne ! Damnit! I was such a fool!”
Et pourquoi, à ces moments-là, se parle-t-il en anglais ?
Bébert a donc, sans aucune incertitude beaucoup de choses à effacer. À oublier, ou à se souvenir peut-être pour s’en accoutumer et finir par en rire après la dernière bouteille avalée. Qui sait ? Enfin, il couve des choses pesantes que son esprit n‘arrive pas à débrouiller et classer bien en ordre pour faire la paix dans son crâne. Il s’est cru fort, mais comprend au fil des jours qu’il ne l’est pas beaucoup.
Oui, cet ivrogne incompris et mystérieux existe donc avec quelques drames… enfin au moins un. Sûrement un gros. Un lourd à trimbaler. »
* Salauds ! Bordel ! J’étais si con !
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de préventes afin de rendre possibles la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.