Qu’est-il Devenu

Moi c’est Florent, j’ai actuellement 26 ans. J’ai écrit ce livre dans le but de sensibiliser. Par ce récit d’une dureté implacable, je veux pouvoir informer sur les beautés et les dangers de ce monde, mettre au jour mon témoignage pour permettre à d’autres de s’y identifier, et par extension les aider à aller de l’avant.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Ce livre, au-delà d’être une histoire inventée, est tout d’abord une confession de plusieurs évènements réellement survenus qui auraient pu prendre une tournure aussi dramatique que ce récit.

Il sert également, du moins je l’espère, de prise de conscience. Rendons-nous à l’évidence : grandes villes ou petits villages de campagnes, nos routes ne sont pas sûres, surtout de nuit. Et nos enfants n’ont pas assez de prudence pour s’en rendre compte. Car à l’âge du personnage qui vivra ce drame, nous nous croyons au plus profond de nous-mêmes tellement invincibles, que nous n’imaginons même pas que ce genre de choses peut nous arriver.
On appelle cela l’insouciance.

Chèr(e)s ami(e)s, le monde est dangereusement magnifique, mais aussi magnifiquement dangereux, alors vous pouvez être insouciants, mais par pitié, restez prudents. Trop de gens disparaissent déjà chaque jour. N’alourdissez pas ce nombre par bêtise.

Amicalement,

Florent.

Extrait

Ils venaient de s’arrêter devant un banc caché par de hauts arbres qui surplombaient le grand terrain de foot.
– C’est pas possible, il reçoit les textos. J’ai les accusés de réception et ça sonne quand je l’appelle.
– Bah alors sa grand-mère lui a confisqué son téléphone pour le punir de son état d’hier.
– Pas possible aussi… Elle était pas là. Elle est censée rentrer aujourd’hui.
– Bon bah tout va bien alors ! Il doit juste se taper une bonne sieste pour récupérer.
Mélanie prit son temps pour considérer cette possibilité. Elle y avait déjà pensé et l’avait déjà réfuté. Mais après tout, c’était l’hypothèse la plus plausible. En tout cas il n’y en avait pas d’autres qui lui venaient. Et pourtant…
Et pourtant…
Elle ne pouvait s’empêcher d’avoir ce mauvais pressentiment.
– Oui, tu as peut-être raison, finit-elle par dire en faisant glisser ses lunettes de soleil au-dessus de son crâne.
– Tu veux une bière ?
–  Vas-y.
Elle se servit dans le carton et ouvrit la bouteille qu’elle avait pêchée avec un briquet pendant que David lui tendait un bedo.
– Je l’ai roulé pendant que t’étais sous la douche.
– Merci, lâcha Mélanie en le prenant et en l’allumant.
Elle sourit à son frère lorsqu’elle souffla sa fumée et ils se mirent à parler d’autres choses, dont Dylan et Jules.
Ils tuèrent le temps comme ils purent, chantant sur les musiques que David s’amusait à passer, dont les paroles indignèrent les rares promeneurs qui pouvaient circuler, puis en faisant plusieurs parties de caps, un jeu d’adresse dont le but principal est de faire tomber la capsule de bière de son adversaire préalablement posée à l’envers sur le goulot. David finit par déclarer forfait au bout de sa cinquième bouteille, alors que Mélanie, en face, jubilait en entamant seulement sa deuxième.
Finalement, la pluie qui menaçait depuis le matin finit par les chasser de leur banc derrière les arbres. Ils commencèrent à prendre le chemin du retour. À la suite du stade, David tourna à gauche.
– Viens, on passe par là ! Lança Mélanie en pointant le chemin de terre qui lui faisait face du doigt. J’ai pas envie d’être trempée, moi.
– C’est pareil, marmonna son frère. Après, c’est plus abrité.
– C’est toujours ça de pris !
Ils s’engagèrent dans le chemin en crapahutant dans les fourrées devenues légèrement boueuses avec la pluie qui commençait à tomber drue.
Ils s’arrêtèrent sous les hauts arbres, à la sortie du chemin.
– Ça tombe trop fort ! geignit Mélanie, trempée jusqu’aux os malgré sa volonté du contraire. On attend cinq minutes ici, le temps que ça se calme.
– Si tu veux.
Ils posèrent leurs affaires à même le sol et regardèrent un moment la pluie tomber.
Puis un évènement survint, qui se traduisit par une sonnerie forte et claire aux pieds de Mélanie. Une sonnerie qu’elle reconnaîtrait entre mille. Elle blêmit à vue d’œil, sentant son mauvais pressentiment bouillonner en elle comme de l’acide, et s’abaissa pour récupérer le téléphone qui vomissait des notes d’électro à grands cris.

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.