Sur le radeau des Muses
Jacques FERLAY ne se prend pas pour le grand sauveteur en mer, mais il alerte (et rassure). Le bateau ivre a coulé, mais des coureurs de muses ont survécu.
Je suis redevable à la poésie des années 40. Elle fut mon masque à gaz dans les abris. Elle témoignait de la beauté de la vie et du cœur de l’homme.
Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciement et vous recevrez le livre en avant-première !
Parti de Cadou, de Marie-Noël, j’ai découvert la diversité dans cette langue respectée, mêlée comme cette patrie que je sentais en danger.
« SUR LE RADEAU DES MUSES » est comme le tableau d’échantillons du colporteur. Le fil du français tissé de mille façons offre des étoffes rudes ou soyeuses, austères ou chatoyantes.
Je tente d’offrir, sans juger, tous ceux que j’ai retenus. Tous me sont chers dans leur vérité, que je les ai côtoyés quelques mois ou quelques heures.
Il faut lire « SUR LE RADEAU DES MUSES » avant d’aborder le rayon, hélas discret, des livres de poésie. Plusieurs pages vont vous suggérer des aventures de lecture capables de vous tenir en joie.
Étalé sur plusieurs décades, ce livre reste un livre d’humeur, pas un manuel savant ni un article journalistique ; ce n’est pas une apologie de clan ni un renvoi d’ascenseur. C’est un livre d’amitié et j’espère que chaque lecteur comprendra que je leur livre une invitation de frère aîné vers un plaisir salutaire.
Extrait
René-Guy Cadou
Ta grâce innocente le goût simple de vivre,
Les saveurs du lait bleu dans les bols du matin.
L’odeur des fenaisons dépoussiéra les livres
Ton éponge abolit le plan noir du destin.
S’est levé au couchant un berger d’innocence
Quand l’orage roulait, ses démentes raisons
Guy Cadou, humblement, transfusait l’espérance
Chacun était René au secret des maisons
Chacun se retranchait dans sa langue-patrie
L’Histoire au loin passait. Les enfants de Louisfert
Au retour de l’école chantaient à voix meurtries
Quand sur-le-champ des morts poussaient des croix de fer,
Quand à Châteaubriant d’inconnus camarades
Adossés au futur offraient l’engrais du sang
Pour qu’après eux fleurissent durant mille décades
La liberté, la grandeur d’être un enfant.
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Les étapes de création
Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels. Votre appui me sera précieux et vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne.