Symphonie Calabraise

Docteure en histoire moderne et contemporaine de l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris (EHESS.) Je suis également diplômée en histoire de l’art et en archéologie préhistorique européenne de l’Université de Paris 1-Panthéon Sorbonne. Passionnée d’histoire, de littérature et d’art j’ai été responsable de collections, guide- interprète et conférencière du patrimoine des Musées nationaux et monuments historiques de France.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciement et vous recevrez le livre en avant-première !

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Ce n’était pas les contes de Perrault, ou les fables de Jean de La Fontaine qui ont bercé mon enfance, mais les récits de mes parents originaires de Calabre, une des régions du Sud de l’Italie qui a accueilli des hommes et des femmes venus « d’ailleurs » durant des siècles. Pour vivre ensemble, codes et lois sont été ajustés aux traditions locales. Nombre de calabrais ont émigré en emportant avec eux leurs savoirs et traditions. Les 12 nouvelles de « Symphonie Calabraise » retracent quelques chemins de vie.

Tous les acteurs dont la cantatrice Léa ; le docteur Bevilaqua ; Giulio, l’ingénieur et amateur de football ; Cannella et Lu-Brutto, hommes de main du Chacal, Don Brea, respectable Parrain de la Mafia calabraise sont originaires des cinq provinces de la Région Calabre et de Sicile. Bien que d’aucuns demeurent en Italie et d’autres ont émigré, leur quotidien est imprégné des « cultures venus d’ailleurs » : Europe du Sud et du Nord, Moyen-Orient, Asie, Afrique, Australie…

Les protagonistes suivent, à leur insu ou pas, des règles ancestrales de leur origines nommées aussi : Traditions, Usages, Cultures,…

Extrait

Ventes aux enchères.

Arrivé de Moscou après une escale chez Christie’s à Londres, Édouard Bataille, conseil en art, se rend chez les antiquaires et les galeristes du 6ème arrdt de Paris en compagnie du russe Valdimir-Marius Boscva et le collectionneur franco-italien Giovanni Ferri, dès sa descente d’avion. Après un rapide entretien avec le directeur de la Galerie 26 Bonaparte, il file chez Christie’s Paris. À l’instar des grandes maisons de vente de Tokyo, Berlin et New-York, cet établissement est un lieu d’échange incontournable du marché de l’art. Face au bouillonnement de l’extérieur, l’endroit lui semble calme, imperméable au tumulte qui l’entoure. Dans cet air de subtile fragrance citronnée, il se sent comme sur une île au trésor. Il y retrouve de vieilles relations, y côtoie des collègues, marchands, collectionneurs et hommes d’affaires éclairés de toutes sortes, tous essentiels à son métier. Il est environ 14 heures. Des limousines blanches attendent avenue Matignon à quelques pas de l’entrée. Des gardes du corps musclés en cuir noir et des policiers en civil font les cent pas autour de l’immeuble. Ce 28 décembre 2020, plus que d’habitude, le Salon James Christie au décor haussmannien est rempli de gens, il semble même que d’aucuns, malgré la pandémie, soient venus de loin spécialement pour participer à la Grande Vente de cette fin d’année. Dans une heure, ce sera le grand show ! L’air lui semble électrique.

En attendant le début des enchères, Édouard se dirige au premier étage pour y apprécier l’ambiance. L’escalier raisonne au son des voix. Les salons Mermoz et Matignon, clairs et ouverts sur l’avenue Matignon où bijoux, mobilier, design, sculpture, toiles de Nicolas de Staël, Dali, Dufy mais aussi Picasso, Gauguin, Van-Gogh et autres peintres flamands attendent leur prochain propriétaire. Jusqu’à l’année dernière ces précieux objets appartenaient à un richissime patron de la ‘Ndranghetta, mafia calabraise, Bastiano Cappello, surnommé Orsodoro, Ours d’or, dont le patrimoine composé de sociétés et de biens immobiliers s’élevait à plus de 10 milliards d’euros. Nul en Italie ne pouvait l’égaler (…). Édouard observe les allées et venues des chauffeurs en uniforme bleu nuit, mannequins perchés sur leurs talons, marchands et curieux qui errent d’une salle à l’autre (…) des hommes (…) parlent à voix basse ; il reconnait deux gardes du corps d’Orsoduro, des habitués de la Maison depuis longtemps qui le saluent d’un léger signe de tête. Leur patron se targuait d’être un collectionneur averti. Accusé de paris illicites et blanchiment d’argent en lien avec le crime organisé pour 850 millions d’euros, il admet en avoir accepté seulement pour les amis (…)

Avec l’argent de ses trafics, il avait acheté plus de 2800 toiles et un nombre considérable d’objets rares conservés dans le port franc de Genève. Ce commerce avait de quoi séduire cet opulent personnage comme d’autres trafiquants, dont un certain nombre d’entre eux résident en Calabre (…).Orsodoro déposait sous le marteau des grandes maisons de vente du monde entier des toiles et des objets précieux et remettait à des comparses des valises pleines de liquide pour pouvoir emporter les enchères…

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.