Taxi de nuit

Ecrivain tardif, mais baigné dans la littérature depuis l’enfance, mes tiroirs étaient remplis de manuscrits, écrits au long de ces années de carrière. J’ai repris l’écriture dès le début de ma retraite, dans le calme, après une carrière riche en aventures et j’en suis à mon deuxième roman. Ecrire est un besoin viscéral pour moi et ce deuxième roman est une sorte d’aboutissement aux expériences et aux réflexions d’une vie douloureuse et enthousiaste à la fois.

Je vous propose d’être acteur de la naissance de mon livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine, avec les Editions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus mon livre sera promu et diffusé. En retour, vous serez présents dans le livre en page de remerciements et vous recevrez le livre en avant-première, frais de port inclus !

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Le thème de ce roman est celui d’une certaine dignité retrouvée in extremis après un délabrement psychologique et moral très grave qui fait sombrer le héros dans un état d’abattement proche de la folie.

Chauffeur de taxi de nuit, il côtoie tous les malheurs du monde, pour lesquels il éprouve beaucoup d’empathie et les scènes de dialogue dans le taxi lui rappellent sans cesse ses propres souffrances et ses échecs. Il sympathise avec un client régulier, un professeur retraité des facultés, qui finit par le convaincre de l’accompagner dans une sorte de voyage initiatique en Toscane, retour aux sources de son enseignement pour l’un, découverte de splendeurs qui pourraient redonner sens à sa vie pour l’autre.

La vue des beautés visitées n’atténue que très peu l’univers sombre du chauffeur et il prend une décision radicale, mais est détourné de son destin par une apparition inattendue.

Extrait

… Au troisième étage les tentures n’ont pas bougé.

Elle doit errer dans l’appartement, les bras croisés, la tête baissée, ahurie par son courage, luttant pour ne pas se précipiter vers la fenêtre, ou la porte blindée, bousculer la poignée, crier sur le palier, descendre quatre à quatre les marches de l’escalier et dehors, rentrer toute intransigeance, toute rancune, et courir. Elle tient bon mais s’en veut, avec véhémence, de ne pas encore être faible à cet instant.

Dans le taxi pas un mot n’est échangé. … Il l’a déposé à Montrouge. Sur le chemin ils ont fait une halte du côté de la Porte d’Orléans et ils ont parlé un peu, comme pour retarder l’instant où il pénétrerait seul chez lui…

Il a su que toutes les histoires se ressemblent.

Il a su qu’il aimait les hommes et leurs douleurs fabuleuses et inutiles.il roule vers la Seine et regarde le ciel à présent dégagé là-bas, à hauteur de Montmartre.

Il pense que quelques minutes plus tôt il aurait pu mourir là, assis au volant à l’écouter lui raconter sa vie. Il aurait arrêté de s’agripper à l’existence, sans même plus savoir pourquoi. Il se serait abandonné comme ça, doucement, en se relâchant, il aurait glissé dans la mort, sans souffrir. Toujours cette lâcheté.

Il suffirait de mourir pour que s’interrompent les angoisses, l’acceptation de la punition jusqu’au bout…

  • Les étapes de création

    Mon objectif est d'atteindre 990 € de pré-ventes afin de rendre possible la réalisation des maquettes, la correction, l'impression et la promotion. C'est pourquoi je fais appel à vous, auteurs, lecteurs et amoureux des mots ! Votre précommande permettra à mon projet de devenir réalité grâce à une équipe de professionnels.