Après un licenciement et un divorce, Angélina, ingénieure chimiste, décide de revenir s’installer dans sa ville natale Calais. Elle y possède une maison, celle de ses grands-parents. Entre la recherche d’un nouvel emploi, la rénovation de l’habitation, l’arrivée de son fils adolescent dans un nouveau lycée, Angie reprend contact avec ses amies qui la poussent à créer sa propre société de cosmétiques. Elle renoue aussi avec Yvan Wagner son premier amour devenu gendarme. Lorsqu’un jour un avocat anglais sonne à sa porte et demande à parler aux descendants de Rose Dechamps alias Rose de May, la grand-mère d’Angie décédée il y a plus de dix ans. Angie, et sa famille vont devoir reconstituer le puzzle de la vie de cette aïeule et découvrir que Mamy Rose n’était pas celle qu’elle prétendait être. Rencontre avec une autre époque où les femmes n’étaient pas maîtresses de leur destin et étaient parfois obligées de ruser pour accomplir leur vie.

Au départ, je voulais écrire la vie de ma mamie Jeanne qui était couturière. Mais je manquais d’informations. Alors a émergé, cette histoire de 3 générations de femmes dont les destins sont emprunts de leur époque.
Le thème est, je pense dans l’air du temps. Il s’adresse à tout public.
J’aimerais que ce roman soit adapté en téléfilm.

Extrait

-Joyeuse fête de mères ! Maman.
– Merci mon chéri.
– Les yeux d’Angie furent attirés par une plante qui ne semblait pas être là la veille.
– Je n’ai pas trop pu l’emballer.
– Il est magnifique !
– Je suis allé le chercher avec Yvan.
– Merci mes deux Amours. On le plante en famille après le petit déj. D’ac ?
– Ok.
Marc avait, à juste titre, pensé que l’emplacement idéal pour le rosier était le long du mur du jardin juste en face de l’atelier de sa mère. Ainsi, lorsqu’elle travaillerait à ses savons, elle pourrait admirer les fleurs et s’enivrer de leur parfum.
Yvan débarrassait la table du petit-déjeuner, offrant ainsi un moment privilégié entre mère et fils. Il les regardait. Marc commençait à creuser le trou. Angie se tenait près de la brouette où avait été déposé le rosier, les sacs de terreau et de fumier, une griffe et une pelle. Elle se décida à aller chercher un arrosoir d’eau. Quand elle revint, Marc était, à genoux, près du trou qu’il avait commencé à creuser.
– Maman ! Regarde, il y a un petit coffre enterré.
Il s’agissait d’une petite boite rectangulaire en métal ouvragé entièrement gravée de roses. Le fermoir à languette lui aussi en forme de rose était verrouillé par un cadenas.
Yvan observait Marc et Angie et au vu de leurs airs circonspects, s’approcha.
– Regarde ce que Marc a trouvé en creusant, lui dit Angie
– Qu’est qu’il y a dedans ? demanda-t-il en le secouant.
– On ne sait pas regarde il y a un cadenas, intervint Marc avec l’air d’un archéologue qui venait de découvrir une rareté. Bon, je continue à creuser. Je trouverai peut-être la clé.