Mémoires d’un vieil âne
Avant-première du livre de Gérard Peltier
Pour fuir la guerre, Gérard, jeune champenois âgé de 10 ans en 1939, fit son premier voyage « au bout du monde », dans un pays merveilleux : la Creuse. ,
De retour, et pour échapper aux chants tonitruants et aux bruits de bottes des soldats allemands, il se réfugie dans la ferme de sa grand-mère où il apprend à parler à un jeune corbeau, s’échappe dans les bois et fait exploser la cuisinière de sa grand-mère.
De ses glorieuses années au collège dans les années 40, il a surtout retenu les escapades dans les rues de Sens pour y voler les téléphones des Allemands.
Devenu menuisier, il bifurque vers l’informatique : la « préhistorique », celle des carte perforées, puis celle des ordinateurs qui l’ont entrainé dans toute l’Europe, au Maroc, au Congo et au Cameroun, pour finir avec Marie dont il tombe amoureux et d’un petit château bordelais en ruine qui depuis 40 ans les accapare, et pour le financer leur fait accueillir des touristes : des bons, des farfelus et des voleurs dont les péripéties souvent burlesque sont contées dans ce recueil.
Il vous est proposé de participer à la naissance de ce livre en m’aidant à faire de sa parution prochaine avec les Éditions Maïa, un succès. Plus les préventes seront nombreuses, plus il sera promu et diffusé. En retour, vous y graverez votre empreinte et y serez mentionnés en page de remerciements (selon accord). Vous recevrez ainsi le livre en avant-première, frais de port inclus !
Retrouvez Gérard Peltier sur son Site internet « Château Sentout ».

Ce recueil relate les aventures et péripéties originales, amusantes et parfois tristes qui ont émaillé ma vie de 1939 à 2024 et qui, ayant distrait ou captivé mes enfants et mes amis m’a semblé pouvoir réjouir d’autres lecteurs.
Pas d’extravagantes aventures, mais des situations incongrues, des personnages originaux ou attachants, des pays extraordinaires, la chance de saisir au vol toutes les occasions de courir le monde, comme un autre Forest Gump.
Extraits de Mémoires d’un vieil âne de Gérard Peltier
L’adieu aux Anglaises
Mon amour des voitures anglaises datait des années 1970, en visite dans le Dorset j’ai vu passer une drôle de voiture, bizarre, mais délicieusement anglaise : une sorte de Rolls en plus modeste, noire, haute sur pattes, tout en angles mais d’une ligne très originale et avec une malle arrière évoquant une ancienne cheminée de salon de marbre noir,
j’ai demandé à mon ami Ron :
– Qu’est-que c’est ?
– C’est une Triumph Renown des années 50
– On en trouve encore ?
On acheta un journal où une Triumph Renown de 1951 était justement proposée au prix de 100 livres sterling ! un prix ridicule pour une si belle voiture ; je filai à Londres où résidait le vendeur et je pris possession de la voiture, le vendeur me quitta pour prendre un bus, mais en emportant les clés de la Triumph, récupérées in extremis, le bus tardant à partir !
En fait, la voiture était assez décrépie mais le moteur marchait bien et je suis rentré en France sans encombre, enfin presque sans encombre car, ayant lors de 1’une de mes haltes, posé la sacoche contenant mon argent, mes papiers et mon ticket de ferry sur la tablette de la « malle », j’avais démarré en 1’oubliant totalement et au premier virage, j’entendis un cantonnier qui balayait la route me crier en faisant des signes :
– Your wallet ! your wallet !
Le mot wallet ne m’étant pas familier, je me demandais bien ce qu’il me voulait, et soudain j’ai traduit et compris que ma sacoche, restée sur la malle-cheminée était tombée sur la route dans le virage.
Je suis descendu de la voiture et le cantonnier m’a expliqué que le chauffeur du bus qui s’éloignait dans l’autre sens avait ramassé le satané wallet ! je me mis à courir après le bus qui n’était pas très éloigné, mais il redémarra avant que j’aie pu le rattraper, re-course, re-démarrage, re-course et nouvel échec, enfin le troisième arrêt s’est prolongé car davantage de passagers montaient ou descendaient, et j’ai pu me jeter à 1’intérieur du bus, complètement époumoné pour récupérer ma sacoche. Ouf !
Je me suis alors arrêté au premier pub rencontré pour reprendre des forces, et j’y ai trouvé une famille anglaise désespérée : ils avaient perdu la clé de leur voiture, c’était une R12 Renault ! Un double de la clé se trouvait à l’intérieur de la voiture fermée ! Quelle chance pour eux, car j’avais appris à mes dépends au Cameroun, comment on pouvait ouvrir une porte de Rl2 sans clé : de jeunes africains avaient découvert qu’en tapant avec un gros galet sur le poussoir des portes verrouillées, le verrou en plastique se cassait et la porte s’ouvrait !
Je leur ai expliqué dans mon mauvais anglais pourquoi je savais ouvrir leur porte, ils m’ont remercié… mais m’ont regardé d’un air suspect.
Maintenant nos Anglaises sont sur les toits car pour mener à bien et payer tous nos travaux, en particulier la réfection des toitures, nous avons dû vendre une à une mes voitures de collection et nos hôtes sont toujours un peu étonnés quand on leur dit : Ce toit est un Roadster Triumph, celui-ci une Jaguar Mark 2 et celui-là une Triumph Renown.
Monsieur Luang
En 2005, Monsieur Luang, chinois vivant à Strasbourg a réservé le grand gîte la Remise et celui de la Tuilerie pour un mois à l’occasion de la foire de Bordeaux : un stand de massage chinois avait été installé à la foire et la dizaine de médecins chinois habitant au château œuvrait toute la journée à la foire, les visiteurs nombreux semblaient satisfaits des massages et d’autres clients venaient directement le soir au château pour des compléments de massage dans le gîte la Remise où des équipements spécialisés avaient été également installés.
M. Luang n’avait pas réglé son acompte de 25% lors de la location, car m’avait-il expliqué, il avait des problèmes de carte de crédit. A l’arrivée, la carte ne fonctionnant toujours pas, il m’avait demandé d’attendre quelques jours ; au bout d’une semaine, je lui ai demandé soit de bien vouloir régler la totalité de la location, soit de chercher une autre location, il m’a alors remis 17 chèques que nous avons triés ensemble parmi la centaine de chèques de ses patients bordelais de la foire, en choisissant ceux dont le nom du bénéficiaire avait été laissé en blanc !
Après deux semaines, M. Luang m’a demandé, avec force précautions oratoires et inclinaisons du buste, si je pourrais lui rendre un service :
– Oui, bien sûr, si nous pouvons vous aider.
Vous comprenez dit-il, cela nous rendrait grand service, car avec mes amis qui travaillent beaucoup, nous souhaiterions… puis, une à deux minutes d’explications au moins, monsieur Luang tournait autour du pot sans vraiment déclarer l’objet de sa demande.
– Enfin, au fait Monsieur Luang !
– Monsieur Peltier, vous m’insultez
Voilà, vous connaissez les problèmes que nous avons avec ma carte de crédit, or nous souhaiterions louer une voiture pour visiter la région mais la caution demandée est prise par la société de location par carte de crédit prépayée, alors si vous pouviez nous prêter votre carte de crédit, en cas de problème, on vous rembourserait en espèces ce que la société de location vous aurait débité. Je lui répondis que j’allais demander l’accord de ma banque… qui a refusé…
Un autre jour, M. Luang a souhaité emprunter ma voiture, je lui ai répondu que j’allais demander l’accord de mon assureur … qui a lui aussi refusé…
Enfin, lors de son départ, il m’a redemandé, toujours avec beaucoup de précautions oratoires, ma carte de crédit afin de louer un minibus pour rejoindre sa prochaine étape : la foire de Mulhouse, mais … ma banque…
Contreparties
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- Deux autres exemplaires à offrir aux personnes de votre choix
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- Un remerciement spécial au contributeur en couverture du livre
- Une rencontre avec l'auteur
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Les étapes de la création
L'objectif de cette campagne est d'atteindre 990 € de préventes, qui participeront à la diffusion et à la promotion du livre lors de son édition officielle. Auteur(rice), lecteur(rice) et amoureux(se) des mots, votre collaboration est valorisée pour faire de ce projet tant attendu, une belle réussite, grâce à l'équipe professionnelle des Editions Maïa. En précommandant, vous gravez votre empreinte dans cette œuvre originale et y inscrivez votre nom*. Vous recevrez vos contreparties dès la fin de la campagne de prévente.
*selon votre accord