Entretien avec Daniel Mattivi auteur de L’aube du sixième jour

Entretien avec Daniel Mattivi auteur de L’aube du sixième jour

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Il n’y a pas eu un sentiment, mais plutôt une accumulation de sentiments.

Une joie immense, bien entendu, mais aussi l’incrédulité, car je ne réalisais pas vraiment ce qui m’arrivait. Voir mon livre publié par les Editions Maïa a été une étape importante sur mon Chemin de Vie. Un sentiment de plénitude, l’aboutissement de quelque chose que je n’arrive toujours pas à vraiment définir. Un mélange, une émulsion qui provoquent une alchimie de plusieurs sentiments qui quelque part m’ont fait grandir spirituellement. Une sorte d’ascension, le passage dans une autre dimension associée à la parution de mon livre.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

Les retours ont été formidables.

Beaucoup de personnes et certaines très proches ont découvert un

«  Petit morceau de ma Petite Vie » et aussi une autre personne, une autre Daniel Mattivi.

Ils ont aimé le style particulier de mon écriture, certains m’ont rapporté qu’ils étaient aspirés par le livre en tournant chaque page, sans avoir envie d’arrêter.

J’ai eu droit à des qualificatifs magnifiques tels que :

« Ton écriture, c’est de la dentelle ».

« Ce livre est une pépite ».

Ou bien encore,  « Quand on a commencé ton livre, on a voulu aller jusqu’à la fin car il nous maintient toujours en haleine et on veut en savoir toujours plus ».

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail
d’écriture ?
En avez-vous tiré des enseignements ?

Cette expérience d’édition est pour moi une première, c’est magnifique, magique.

Et tout cela grâce aux Editions Maïa qui m’ont donné une opportunité dont je rêvais sans vraiment trop y croire. Je dois beaucoup aux Editions Maïa. Un très grand merci à toutes les équipes.

J’ai appris que mon écriture pouvait devenir un livre, eh !!! oui cela semble peut-être idiot comme réflexion, mais quel chemin parcouru de l’écriture à la parution du livre, un aboutissement qui n’est pas forcément évident. 

J’ai aussi passé le cap de proposer mon écriture au plus grand nombre et cela n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire.

Travailler avec les Editions Maïa a été pour moi une très belle découverte, j’ai appris beaucoup auprès de toutes ces équipes. Être accompagné et guidé par tous ces professionnels m’a permis d’être plus rigoureux, plus précis, plus conscient de la tâche à accomplir. Ils m’ont enseigné énormément de choses avec toujours beaucoup de bienveillance. Merci encore à vous toutes et tous.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

L’originalité du livre vient peut-être du style d’écriture qui est très personnel.

La structure des paragraphes qui aspire petit à petit la lectrice ou le lecteur dans mon histoire et celle de Caro. Le déroulement de cette histoire vraie qui donne envie de continuer pour savoir la suite. Les lectrices et les lecteurs m’ont dit : 

« On n’a pas pu s’arrêter, on voulait savoir ». 

« Dès les premières lignes, on a été happé, aspiré dans cette tourmente et on n’a plus envie de lâcher le livre, d’arrêter la lecture ».

Voilà quelques réflexions parmi tant d’autres.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Ce travail d’écriture s’est fait sur plusieurs années avec de nombreuses coupures, car j’avais d’autres occupations : théâtre en tant que comédien et metteur en scène, peinture et aussi le boulot au quotidien. Mais à chaque fois que je reprenais l’écriture du livre, c’était comme si je l’avais arrêté juste la veille. Dès le début, j’ai su que mon livre commencerait par les premières lignes que je venais d’écrire. J’étais certain que ce début ne changerait pas et c’est ce qui a modelé la suite du livre.

Non, je ne pense pas avoir vraiment de rituels, si ce n’est que quand je décide d’écrire, je m’isole sans limite de temps. J’ai aussi pris l’habitude, hors du temps de l’écriture, de prendre des notes au gré du moment et suivant les réflexions que j’ai sur tel ou tel passage du livre.

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie
d’écrire pour ce prochain livre ?

J’ai vraiment aimé ces moments devant le clavier en train de voir des mots s’aligner pour former des phrases, des chapitres et aboutir à un livre. Les derniers mois ont été encore plus forts et intenses.

J’aime, j’adore me retrouver face au clavier, dans ma bulle sans limite de temps en faisant défiler les mots.

Oui  !!!! J’aime écrire. Je n’ai pas encore vraiment réfléchi à mon prochain livre, mais j’ai dans la tête plein d’idées qui se bousculent.

Daniel Mattivi , auteur de L’aube du sixième jour, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.