
Entretien avec Didier Veller auteur de Du blanc au noir
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Ayant commencé à écrire ce livre il y a 17 ans, j’ai ressenti au moment de la parution, un profond sentiment d’aboutissement, d’autant plus fort que je ne pensais pas, à l’époque, en tirer un livre ; je me suis également inquiété quant à ma crédibilité de faire parler un africain.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
J’ai reçu les commentaires suivants : « livre bien écrit, traits d’humour inattendus mais appréciés,
analyse assez fine de la mentalité africaine ». C’est la première fois que j’ai autant de retours, tous positifs ; je suppose donc qu’il s’agit d’un bon livre.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Relation très riche et dense avec l’éditeur ; efforts réels de promotion par rapport à mes précédents livres. Je constate tous les jours que l’écriture est une passion dévorante.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Je vois ce livre comme le miroir du précédent (« mes chroniques maliennes ») ; il me semble que cet effet miroir doit être assez peu courant. Je suis à peu près certain qu’aucun de mes lecteurs aura remarqué cette particularité. Je pense que ces deux livres marquent un progrès en tant qu’auteur, sur le fond et sur la forme.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Je n’ai pas de problème avec la page blanche ; l’inspiration m’arrive souvent à des moments précis, au lever ou au coucher, ou en marchant. J’écris assez vite à l’ordinateur, après avoir pris des notes à la main ; j’en suis déjà à mon douzième cahier de notes.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
J’ai trois livres à terminer ; un sur les relations entre la France et l’Afrique, un sur la vie de mon grand-père, et un sur l’histoire de Carantec ; j’ai terminé depuis plusieurs mois un échange de correspondances d’outre-tombe entre mon grand-oncle tirailleur sénégalais et un tirailleur africain, une collection de sept livres (intitulé « nouvelles de l’hexagone ») ; pour les derniers, je n’ai pas encore eu le temps de chercher un éditeur
Didier Veller, auteur de Du blanc au noir, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.