Entretien avec Fabienne Bergmann – Les figulines

Entretien avec Fabienne Bergmann – Les figulines

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Évidemment, contentement, satisfaction, fierté, surtout quand j’ai eu le livre entre les mains, l’annonce de la parution ayant précédé cet instant d’autant plus attendu.

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Qu’il faut s’écouter et si on croit que c’est bon, persévérer. D’être éditée est formidable, et c’est évidemment le but, mais le travail d’écriture ne l’est pas moins. Ce travail comprend aussi des renoncements à certains passages qui de prime abord me semblaient bons et que j’ai allègrement supprimé lors de relectures successives. Être édité est une reconnaissance dont on a besoin, un encouragement. Par ailleurs, toute l’équipe de Maïa a été sympathique et efficace.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

J’ai écrit Les figulines dans la foulée, presque d’un trait, le matin, en m’attablant devant mon ordinateur. Je relis ce que j’avais écrit la veille avant de continuer. Là, souvent je remets en question ce qui me semblait lumineux dans un premier jet. Parfois, je ne fais que corriger un mot ou une phrase, ici et là. La nuit, je pense à l’intrigue. Comment poursuivre ? Comment relier deux trajectoires parallèles ? Quel sera le prochain déclencheur de l’intrigue ? Cela prend plus ou moins de temps et j’écris en conséquence avec cette orientation. Si je n’arrive pas à avancer dans la trame, je relis encore en amont ce que j’ai déjà écrit. Une fois mis le point final, je laisse le fichier reposer dans l’ordinateur sans y toucher. Je peux ainsi le reprendre, bien plus tard sans être prisonnière de mes émotions du moment.

Fabienne Bergmann, auteure de Les figulines, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.