Entretien avec Jérôme Berny – Un sommet magnifique
Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Quand mon livre est paru, j’ai ressenti l’apaisement du devoir accompli, cette modeste plénitude du travail terminé. J’ai ressenti de la fierté également mais c’est vraiment ce sentiment d’aboutissement qui prévalait.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les premiers retours ont été très positifs, aussi bien sur le style d’écriture que sur la richesse du contenu. C’est un livre qui se lit lentement car il y a beaucoup de notions à appréhender et surtout à intégrer.
C’est également, toujours d’après les retours des premiers lecteurs, « un livre à garder », que l’on peut ouvrir plusieurs fois dans une vie, en fonction des thèmes à revisiter.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
A travers mes nombreuses lectures ou écoutes sur le développement personnel, j’ai pris beaucoup de notes, en essayant toujours de reformuler, avec mes propres mots, les concepts que je trouvais intéressants. Avant d’écrire ce livre, j’avais donc une grosse quantité de notes, très basiques, qu’il a fallu organiser en un TOUT cohérent.
J’ai donc dû structurer le contenu et trouver une trame d’histoire. Ensuite, j’ai commencé à écrire un premier jet, sans me soucier de la forme ni de la qualité du texte. L’idée était d’avoir le gros du contenu, de l’organiser en grands concepts et de définir les transitions entre les idées. J’ai ensuite fait un deuxième passage où là j’ai étoffé le contenu, en nourrissant les exemples, en détaillant les concepts abordés et en affinant les transitions. J’ai ensuite fait un troisième passage où j’ai vraiment aiguisé le style, nourri les phrases, amélioré les tournures, choyé la forme. J’ai enfin fait un quatrième et dernier passage pour vraiment focaliser sur l’orthographe, affiner le choix des mots et soigner la ponctuation. C’est comme pour une sculpture, l’artiste va d’abord mettre des gros blocs de matière pour faire son œuvre, travailler sur les volumes et sur l’idée d’origine. Il va ensuite faire un deuxième passage pour affiner les formes avec ses mains, puis un troisième pour travailler les détails avec des outils de plus en plus fins.
Je suis incapable d’écrire plusieurs heures d’affilée car, pour moi, l’écriture demande de gros efforts intellectuels et nécessite de passer en hyper-concentration. J’écris donc par petites périodes de 20 à 90 minutes, rarement plus. Je peux cependant réaliser plusieurs petites séquences d’écriture dans une même journée.
Jérôme Berny, auteur de Un sommet magnifique, disponible sur le site des Éditions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.