Entretien avec Olivier Esnault – Idoles et icônes, Livre II

Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?

Idoles et Icônes, Livre 2 est le troisième titre paru chez MAÏA et le plaisir est le même. Je précise qu’il prolonge le monde bariolé de mon premier ouvrage, Idoles et Icônes, Livre 1.

Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?

La principale satisfaction reste la recension louangeuse et argumentée d’un écrivain et traducteur reconnu, Albert Bensoussan, que l’on peut lire sur le site UNIDIVERS. Je me permets de le citer : « Alors oui, nous avons là une œuvre foisonnante privilégiant, en vingt-six courts récits, comme autant d’apologues, ce qu’Unamuno, le grand penseur espagnol, appelait l’intrahistoire, et qui donne à ce brillant essai, à cette séduisante fiction, à cette lumineuse leçon d’histoire un relief tout particulier à l’heure des nouvelles guerres de religions, du débat sur les croyances et les libertés, l’affleurement des haines et l’ivresse des censures, et puis l’effondrement des utopies. Certes pas des espoirs ».

Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?

Il reste quand même un sentiment d’insatisfaction lié à la difficulté de gagner de nouveaux lecteurs. Mais c’est une motivation supplémentaire pour continuer d’écrire.

Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?

L’originalité remarquée de mes nouvelles est qu’elles ne sont pas transposables. La psyché de mes personnages les associe irréductiblement au lieu et à l’époque des nouvelles où ils apparaissent.

Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?

Je restitue les actions, les paroles et les pensées de mes personnages, les paysages dans lesquels ils évoluent, dans un style poétique. J’écris alors de la façon la plus limpide possible. Comme le dit un ami, « Il n’y a pas une once de gras dans tes textes ». Une autre lectrice me reproche d’ailleurs la brièveté de mes textes : « On n’a pas le temps de s’attacher à tes personnages qu’on passe déjà à une autre histoire » …

Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?

Comme le deuxième ouvrage, édité chez MAÏA, qui avait pour titre Les Filles de l’Equatorial, le prochain et quatrième livre se déroulera en Guyane mais plus tôt dans le temps : précisément, au XVIIIème et au XIXème siècle, aux temps des premiers contacts entre les Indiens et les colons, de l’esclavage puis du bagne.